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Auteur Sujet: Le climatologue Marcel Leroux sur le réchauffement climatique  (Lu 947 fois)

Jacques

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http://www.larminat.fr/les2ailes/index.php?option=com_content&view=article&id=742:marcel-leroux-le-rechauffement-climatique-est-un-mythe&catid=12&Itemid=101

Tout le monde s’accorde à dire que la planète se réchauffe.
Qu’en pensez-vous ?

En me parlant de réchauffement, vous voulez sûrement me faire peur, moi
qui ai vécu 40 ans en Afrique ! Personnellement, je souhaite que la
terre se réchauffe. C’est d’ailleurs la position de la Russie, qui
considère qu’un réchauffement serait bénéfique. En effet, cela nous
ferait faire d’immenses économies de chauffage, et donc de matières
premières comme le pétrole. En outre, nous gagnerions de larges étendues
de terres cultivables en direction des régions subpolaires, comme cela
fut le cas dans les années 1930 à 60. A l’époque, les exploitations
agricoles du nord du Canada et de la Scandinavie s’étaient en effet
déplacées vers le nord. Dans les années 1970, lorsqu’il était plutôt à
la mode de parler du retour du petit « âge de glace », elles ont
rétrogradé vers le sud. La même chose s’est d’ailleurs produite en
Afrique subsaharienne, où les éleveurs se sont d’abord déplacés vers le
nord, puis sont redescendus vers le sud, lorsque la sécheresse a
commencé dans les années 1970. Car lors de toute période chaude, à
l’échelle paléoclimatique comme à l’échelle récente, les pluies
tropicales sont plus abondantes. Ce qui veut dire que paradoxalement, si
le réchauffement était effectif, la sécheresse cesserait dans le Sahel !
Mais malheureusement, ce n’est pas le cas.

Pourquoi parle-t-on alors de réchauffement climatique ?

Parce ce que tout le monde accorde foi à la courbe de température
globale publiée tous les ans par l’OMM (Organisation Météorologique
Mondiale) et le GIEC (Groupe intergouvernemental sur le changement
climatique). Or, cette courbe n’est autre qu’une moyenne des
températures mesurées dans 7.000 stations de la planète, traitées à
l’Université d’East Anglia, à Londres, sous la direction de Philipp
Jones. L’augmentation serait de 0,6° de 1860 à nos jours, soit la
différence de température qu’on observe à l’échelle moyenne annuelle
entre Nice et Marseille. Quel extraordinaire bouleversement ! Une telle
valeur, donnée avec une fourchette de précision de plus ou moins 0,2°
sur un siècle et demi, est ridicule, car elle est de l’ordre de la
précision de la mesure. Cette courbe n’est d’ailleurs pas validée par
les mesures récentes effectuées par les capteurs de satellites qui,
depuis 1978, ne montrent au contraire aucune évolution notoire, pas plus
que les mesures issues de millions de radio-sondages. En outre, comment
parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des températures
marines, continentales, urbaines et surtout des températures de régions
qui se refroidissent alors que d’autres se réchauffent ? Par exemple,
l’Arctique occidental (au nord du Canada) se refroidit, alors que
l’Arctique au nord de la mer de Norvège se réchauffe. Que fait-donc
alors vraiment l’Arctique ? On ne peut pas du tout dire avec certitude
que la terre se réchauffe.

Les modèles ne prévoient-ils pas pourtant une augmentation de la
température de 2 à 6°C d’ici l’an 2100 ?

On n’a pas besoin de modèle pour faire une telle prédiction. Le chimiste
suédois Svante Arrhénius (1859-1927) avait déjà « prédit » exactement la
même chose en 1903 ! Il avait appliqué une règle de trois entre le taux
de CO2 de son époque, celui du futur et la température correspondante.
C’est exactement ce que font les modèles informatiques en insistant sur
l’effet de serre. Un modèle n’est qu’un super calculateur qui dépend
entièrement des données qu’on lui fournit et de la démarche qu’on lui
impose pour traiter ces données. Il ne faut pas prêter aux modèles des
vertus « magiques », d’autant plus qu’ils ne donnent qu’une vision très
incomplète et déformée de la réalité météorologique. En particulier, ils
ne tiennent pas compte de la circulation générale de l’atmosphère, de
son organisation et de son mouvement. Pour ces modèles, les
discontinuités, pourtant présentes partout dans la nature, ne sont tout
simplement pas prises en considération. Les modèles utilisés pour la
prédiction climatique sont fondés sur les mêmes principes que ceux
utilisés pour la prévision météorologique. Or, ces derniers se trompent
constamment : ils n’ont pas été capables de prévoir les tempêtes de
1999, les inondations de Nîmes ou Vaison la Romaine, la canicule de 2003
et l’été pourri de 2004. Comment pourraient-ils être fiables à l’horizon
de 2100 ? D’ailleurs, comme le rappelle l’océanographe Robert Stevenson,
ces modèles prévoyaient une augmentation de la température de 1,5° pour
l’an 2000 ; or, c’est six fois plus que ce que l’on a observé.

Pourtant, il y a unanimité chez les climatologues pour dire que le
réchauffement est une réalité …

Non, on insiste sur un prétendu consensus chez les climatologues, alors
que celui-ci n’existe pas. Ensuite, il y a plusieurs sortes de«
climatologues ». Prenons le GIEC, présenté comme l’autorité en la
matière. En réalité, il s’agit d’un groupement intergouvernemental,
c’est-à-dire que la nomination de ses membres est politique, et ne
répond pas à des critères scientifiques. D’ailleurs, la grande majorité
de ses membres ne sont pas climatologues, à l’instar de Michel Petit,
ingénieur en télécommunications, ou bien Jean Jouzel, qui est un
excellent chimiste glaciologue, mais dont les connaissances
scientifiques sur le climat sont limitées. Depuis l’avènement de
l’informatique, nombre de ceux qui s’autoproclament « climatologues »
sont en réalité des informaticiens-modélisateurs, qui accordent de très
loin la préférence à la statistique et aux téléconnexions, sans se
préoccuper des liens physiques réels. Il existe toutefois des
climatologues météorologues, comme le spécialiste suédois de l’élévation
du niveau de la mer Nils-Axel Mörner, ou encore le météorologiste
canadien Madhav Khandekar, qui en revanche se préoccupent en priorité de
l’observation des phénomènes réels et des principes physiques qui les
relient. C’est aussi, naturellement, le souci premier de notre
laboratoire. Ces derniers sont loin d’être convaincus par les résultats
des modèles. Même parmi les modélisateurs, certains, comme l’Américain
Richard Lindzen, restent très sceptiques concernant l’hypothèse du
réchauffement climatique. Le problème du GIEC, comme d’ailleurs de Météo
France, c’est que depuis les années 1980, ces organismes sont dominés
par les modélisateurs, vedettes des médias. Les climatologues réellement
soucieux de l’analyse du temps se sont d’ailleurs regroupés en
association, dont l’une particulièrement active est intitulée « climat
sceptics ».

Le rôle nocif sur le climat des gaz à effet de serre est quand même une
donnée objective ?

Il n’y a rien de moins objectif qu’une telle affirmation ! Mettre
l’accent sur les gaz à effet de serre donne une vision très simpliste du
climat, alors que d’autres facteurs sont beaucoup plus importants ; en
particulier, ceux qui déterminent la dynamique de l’atmosphère, les
transferts méridiens d’air et d’énergie, et pour faire simple, les
transferts d’air froid et d’air chaud. Chacun est capable d’observer que
la température est fonction de ces brusques changements, et qu’elle
n’évolue pas de façon linéaire. L’important, c’est d’abord de savoir
pourquoi et comment des masses d’air froid se forment et se déplacent ;
pourquoi elles remplacent ou sont remplacées par de l’air chaud –
autrement dit de préciser le mécanisme de la machine atmosphérique. Le
temps dépend au jour le jour de ces changements de masses d’air ; en
revanche, sur le long terme, la variation dépend de l’activité solaire
(tâche, magnétisme, éruption et vent solaires), des projections
volcaniques, de la turbidité de l’air, des paramètres astronomiques,
etc… Comment voulez-vous que leur responsabilité dans le climat puisse
être mise en évidence dans des modèles qui ne prennent tout simplement
pas en compte l’ensemble de ces paramètres ? L’effet de serre est donc
totalement marginal, sinon même insignifiant, d’autant plus que le
principal effet de serre n’est pas réalisé par le CO2 ou le CH4, mais
par la vapeur d’eau. Or, même la part réelle de la vapeur d’eau dans
l’effet de serre n’est pas considérée à sa juste valeur dans les modèles.

Qu’observe-t-on alors à l’échelle globale ?

On n’observe rien, car il n’y a pas de « climat global ». En revanche,
on connaît parfaitement l’évolution des climats régionaux qui suivent
des évolutions fort dissemblables. D’ailleurs, il est très révélateur de
constater que, de l’aveu même du GIEC, leurs modèles sont incapables de
restituer ces variations régionales ! Dans son deuxième rapport de 1996,
le GIEC écrit : « Les valeurs régionales des températures pourraient
être sensiblement différentes de la moyenne globale, mais il n’est pas
encore possible de déterminer avec précision ces fluctuations. » Cela
signifie que les modèles du GIEC seraient capables de donner une valeur
moyenne sans connaître les valeurs régionales qui permettent d’établir
précisément cette moyenne ! Ce n’est pas très sérieux !

Dans l’Atlantique Nord, on observe un refroidissement de la façade ouest
(Canada, Etats-Unis à l’est des Rocheuses), alors que l’Europe
occidentale se réchauffe, notamment la Scandinavie. L’Europe centrale,
elle, se refroidit, comme la Méditerranée orientale, ou comme la Chine.
Ces différences de comportement résultent de la dynamique aérologique.
Cela dépend en effet des trajectoires des anti-cyclones mobiles polaires
(AMP). Ceux-ci sont de vastes lentilles d’air glacial de 1500 km de
rayon, générées quotidiennement par les pôles. Ces lentilles glissent au
ras du sol, sous les couches d’air chaud plus légères, contournant les
reliefs pour se diriger vers l’équateur. Sur leurs faces avant, elles
provoquent le retour vers leur pôle respectif de l’air réchauffé sous
les tropiques. Les AMP représentent l’exemple même de discontinuité que
les modèles informatiques refusent d’incorporer. En outre, ils pointent
du doigt le comportement particulier et l’importance des régions
polaires qui, contrairement aux prédictions des modèles, ne se
réchauffent pas, mais au contraire se refroidissent.

Vous voulez dire qu’il n’y a pas de fonte des calottes glaciaires ?

C’est un fait incontestable ! Cependant, évitons de généraliser : dans
le détail, la glace de mer fond au nord de la mer de Norvège ou dans la
région des Aléoutiennes dans le Pacifique nord, où arrivent de l’eau
marine et de l’air chauds. En revanche, la banquise ne varie pas au Nord
du Canada. Comme l’écrit correctement M. Postel-Vinay, rédacteur de la
revue La Recherche, «le gros de la calotte antarctique n’a pas fondu
depuis sa formation, voici 60 millions d’années.» L’observation
satellitale montre même qu’au cours de la période 1979-1999, qui est
celle de la plus forte hausse supposée de la température, la surface de
la banquise a globalement augmenté autour du continent antarctique. Au
Groenland, certaines régions fondent, notamment sur les pourtours, mais
la masse de glace augmente au centre de l’île, comme la masse de la
plupart des glaciers scandinaves. Le refroidissement des pôles a atteint
4 à 5°C pendant la période 1940-90 – c’est-à-dire plus de la moitié,
mais en négatif, de la valeur prévue pour 2100 ! C’est le démenti le
plus flagrant apporté aux prévisions des modèles. Il est d’ailleurs
surprenant que ceux-ci aient pu concevoir un tel réchauffement alors
qu’il n’y a aucune raison physique qui puisse le justifier ! Est-ce
seulement pour faire peur aux gens avec une prétendue montée des eaux
qui en résulterait ?

En revanche, ce qui est sûr, c’est que comme les pôles se refroidissent,
la puissance et la fréquence des AMP augmentent, les contrastes de
températures s’élèvent, les confrontations entre l’air froid et l’air
chaud sont plus vigoureuses et le temps devient de plus en plus violent
et de plus en plus contrasté dans nos latitudes. Il devient aussi
toujours plus irrégulier, avec des périodes étendues de froid puis de
chaud, des pluies abondantes et des sécheresses. Des records de chaleur
comme de fraîcheur sont d’ailleurs constamment dépassés. Par exemple, le
Canada a subi la pire tempête de verglas de son histoire en 1998, et la
Mongolie a connu deux hivers successifs tellement rigoureux que l’État a
dû faire appel à l’aide internationale. Il serait donc plus judicieux de
tenir compte de cette évolution réelle, plutôt que d’un hypothétique
scénario à l’horizon 2100, pour assurer, par exemple, une meilleure
gestion de l’eau, notamment dans le domaine agricole. La France n’est
pas plus épargnée qu’une autre région du monde. Nous avons déjà eu des
chutes de neige sur la forêt méditerranéenne, en 2002. La canicule de
l’été 2003 est encore un autre exemple, bien qu’elle ait été présentée
comme la preuve du réchauffement climatique par M. Besson, Président de
Météo France. Cette erreur de jugement est à la base de la mise en place
du plan anti canicule pour l’été 2004, canicule qui n’a bien sûr pas eu
lieu. J’avais pourtant adressé, en août 2003, une note rectificative aux
principaux médias écrits et audiovisuels pour expliquer les causes de la
canicule. Il s’agissait tout simplement d’une hausse de pression,
elle-même conséquence d’une augmentation de fréquence des AMP, visibles
sur les images satellitales, mais dont les modélisateurs ne veulent pas
entendre parler !

Un article paru dans le quotidien Le Monde du 18 septembre explique que
la violence du cyclone Ivan constitue précisément une preuve du
réchauffement climatique.

C’est très ironique car Ivan a connu des prédécesseurs plus redoutables
que lui, comme Hugo, ou Andrews. En outre, le GIEC, dans les années
1990, prétendait que les modèles sont incapables de prévoir l’évolution
de la cyclogenèse, qui ne montre aucune tendance à la hausse sur
l’Atlantique Nord depuis un siècle. Les modèles annonçaient alors que le
réchauffement allait nous apporter une plus grande clémence climatique :
« Les tempêtes aux latitudes moyennes (…) résultent de l’écart de
température entre le pôle et l’équateur (…). Comme cet écart
s’affaiblira avec le réchauffement (…), les tempêtes aux latitudes
moyennes seront plus faibles », écrivait le GIEC en 1990. Mais
aujourd’hui, puisque le temps n’est pas conforme aux prévisions, le même
GIEC oublie ses propres dires et récupère la violence – plus médiatique
– du temps, en annonçant qu’il est précisément dû au réchauffement.

Comment expliquez-vous une telle désinformation sur ce sujet ?

Prédire le temps a toujours été une passion. Or, prédire que rien
d’alarmant ne va se produire n’est pas très intéressant. Au début du XXe
siècle, les prédictions alarmistes étaient déjà très à la mode.
Cependant, elles n’ont jamais réussi à s’imposer, car tous les faits les
contredisaient. C’est seulement à partir des années 1985 que sont
réapparus, lorsque la climatologie a été monopolisée par les
informaticiens, les scénarios les plus catastrophistes. Oubliant tout
simplement la météorologie, les modélistes ont appliqué des calculs en
vérité extrêmement simplistes dans des modèles super sophistiqués pour
imposer leurs concepts. Mais les hypothèses sur le réchauffement
climatique n’ont jamais été vérifiées par l’observation, pas plus au
début du XXe siècle qu’au début du XXIe. La fameuse courbe du GIEC n’est
qu’un artefact, constamment démenti par les mesures et les observations
satellitaires. En réalité, le problème dit du climat est en permanence
confondu avec celui de la pollution, deux domaines pourtant bien
séparés, qui ne seront bien traités l’un et l’autre que lorsqu’ils
seront dissociés. Il sert également de prétexte pour imposer une
restriction à l’activité humaine, considérée à tort comme à l’origine du
réchauffement climatique. La connexion d’intérêt qui s’est établie entre
certains laboratoires, plusieurs institutions internationales et
certains hommes politiques, a imposé la notion de réchauffement global.
Suivre aveuglément les « recommandations pour décideurs » du GIEC fait
passer à côté des phénomènes réels, dépenser vainement des sommes
colossales pour des réunions par définition inutiles, et n’autorise pas
des mesures de prévention efficaces contre les véritables aléas
climatiques que nous allons connaître. A quoi sert de préparer
l’économie d’un pays à un réchauffement, alors que tous ses thermomètres
signalent un refroidissement ? Finalement, le réchauffement climatique
revêt de plus en plus un caractère de manipulation, qui ressemble
vraiment à une imposture « scientifique », et dont les premières
victimes sont les climatologues qui ne perçoivent de financements que
lorsque leurs travaux vont dans le sens du GIEC.

Transmis par Paul Aubrin sur Usenet, fr.soc.environnement.
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences

Jacques

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Ce que la fonte des glaciers alpins nous dit du climat
« Réponse #1 le: 25 septembre 2022, 02:25:28 »
 9 septembre 2022 / Association des climato-réalistes

Par Rémy Prud’homme

Les glaciers du Valais, en Suisse, sont une merveille justement classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cet été, plusieurs d’entre eux (notamment le glacier Tournemagne) se sont fracturés. Le phénomène n’est pas limité à la Suisse. Il frappe également l’Italie (où l’effondrement du glacier la Marmolada a fait des victimes) et la France. Il n’est pas non plus propre à 2022. Globalement, les glaciers alpins fondent, rétrécissent, et disparaissent, lentement mais sûrement. Cette évolution nous dit deux choses importantes sur le climat et son évolution.

La première, très connue, est qu’elle est à peu près certainement une conséquence du réchauffement de la planète. C’est ce que suggère le bon sens. On sait que la moyenne des températures a augmenté d’environ 1 degré centigrade au cours des 150 dernières années – un peu plus dans certaines régions, un peu moins dans d’autres. Que ceux qui doutent de ce réchauffement, s’il y en a (je n’en ai jamais rencontré aucun) nous proposent une autre cause de cette lente disparition des glaciers.

La deuxième, moins connue, est que la disparition des glaciers fait apparaitre des vestiges qui montrent qu’autrefois il n’y avait pas de glace sur le site du glacier d’aujourd’hui. Autrefois veut dire principalement la période romaine et la première période capétienne. Sous la glace, la vie humaine. Le recul des glaciers est une véritable aubaine pour les archéologues. La glace a en effet conservé à l’abri de l’air les squelettes, les vêtements, les chaussures, les outils, ou encore les armes des soldats, des commerçants, des religieux qui résidaient ou qui passaient par là. L’archéologie glaciaire est ainsi devenue une branche de l’archéologie. Elle a son musée, à Sion, dans le Valais. Des centaines d’objets y sont présentés, qui ont été ensevelis sous la glace pendant des siècles, et que le recul des glaciers a récemment mis à jour.

La signification climatique de ces trouvailles est importante. Reprenons l’idée de bon sens que la longueur des glaciers est une fonction de la température. Cela veut dire que la température de la planète (ou en tous cas des Alpes) a été sous Jules César proche ou plus élevée encore que celle dont nous jouissons aujourd’hui. Que la planète a ensuite souffert d’un refroidissement marqué. Avant de connaître sous Philippe Auguste un net réchauffement. Puis d’être f

rappée par un refroidissement certain (connu sous le nom de « petit âge glaciaire ») jusqu’au milieu du 19ème siècle. Suivi ensuite par le réchauffement que nous vivons.

Ce scénario dicté par ce que nous montrent les reculs actuels des glaciers alpins porte un coup sérieux à la théorie de la responsabilité dominante des rejets de CO2 par l’homme (on dit : anthropiques, ça fait plus chic) dans le réchauffement en cours. On ne voit pas comment et pourquoi les rejets de CO2 aurait beaucoup augmenté sous l’empire romain, ou à la fin du moyen-âge, époques où les voyages en avion et les centrales au charbon étaient rares. On en conclut que les réchauffements de ces périodes doivent bien avoir d’autres causes que les rejets anthropiques de CO2 – autres causes qui pourraient peut-être expliquer aussi le réchauffement que nous subissons. Et corollairement que nos rejets de CO2 ne sont pas coupables de tous les maux dont on les accuse.

Ce que nous dit l’érosion des glaciers alpins a une importance considérable. Petit fait, grandes conséquences. Dans les pays développés (pas en Chine, ni en Inde, ni au Brésil, ni au Nigeria) une guerre sans merci est en effet engagée contre le CO2 anthropique. La transition énergétique, comme on appelle cette guerre, est devenue la priorité numéro 1 des politiques publiques, en particulier en France et dans l’Union Européenne. Il faut tout lui sacrifier, à commencer par l’énergie bon marché, mais aussi l’industrie automobile, la réduction de la dette, et le niveau de vie des Français. Attention, nous murmurent les glaciers alpins, attention, il est à peu près sûr que vous vous trompez d’ennemi !

https://www.climato-realistes.fr/ce-que-la-fonte-des-glaciers-alpins-nous-dit-du-climat/
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