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Auteur Sujet: Jean-Gabriel Mahéo, relai à Staune.  (Lu 4326 fois)

Jacques

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Jean-Gabriel Mahéo, relai à Staune.
« le: 01 mars 2010, 04:09:35 »
Jean-Gabriel Mahéo, relai à Staune :
http://www.larecherchedubonheur.com/article-darwinisme-et-rechauffisme-meme-combat-chronique-de-jean-staune-44687541.html
Citation de: Jean-Gabriel Mahéo
Je reproduit ici une chronique de monsieur Jean Staune, philosophe des sciences et fondateur de l'UIP, intitulée Darwinisme et "Réchauffisme" , même combat ?, parue sur le site web du journal LeMonde, qui a déjà fait beaucoup de bruit et qui mérite d'en faire encore.

   Je partage l'essentiel de ce qu'il y dit.

   Bonne lecture.
Mahéo partage l'essentiel de ce que dit Staune...
Ignorance ? Et/ou bêtise ? Et/ou mauvaise foi ?
Voici d'autres pièces à conviction, sur la même page :

Citation de: Jean-Gabriel Mahéo
Robert,
3) C'est la dernière fois que vous introduisez dans le débat des questions religieuses à des fins de polémiques ou de dénigrements. Les prochains messages de ce type seront détruits.

Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
Nous voilà prévenus : juge et partie, le ouebmestre ne tolère aucune contestation.


Citation de: Jean-Gabriel Mahéo
...   Je ne suis pas satisfait, donc, de l'hypothèse darwinienne, car elle contrevient au moins à deux principes universels, que certains appelleront "métaphysique", qui sont les suivants :

- le principe de moindre action, selon lequel tout changement dans l'univers se produit par la moindre action possible nécessaire à cet effet;

- le principe de raison suffisante, qui dit (citation de Leibniz) que « jamais rien n'arrive sans qu'il y ait une cause ou du moins une raison déterminante, c'est-à-dire qui puisse servir à rendre raison a priori pourquoi cela est existant plutôt que non existant et pourquoi cela est ainsi plutôt que de toute autre façon » (Théodicée, I, 44), que l'on peut raccourcir en "Rien n'est sans raison";

   Ces deux principes sont irréconciliables avec l'hypothèse du caractère entièrement aléatoire des mutations évolutives : elle contrevient au premier principe en ce que l'idée de variations aléatoires implique nécessairement beaucoup de gaspillages et de pertes suite à la sanction des biotopes, et au second en ce que ces mutations ne seraient déterminées par aucune raison, aucun but, aucun ordre.

   Darwin, pour établir sa thèse, me demande donc d'abandonner ces deux principes universels, qui ont eux fait bien suffisamment leurs preuves. Je refuse, car je ne vois pas pourquoi la Vie, joyau de l'univers, n'en respecterait pas les lois.

   D'autre part, les naturalistes, les biologistes et les paléontologistes nous ont brossé depuis plus de deux siècles et avec rigueur le somptueux tableau de la biosphère, des espèces végétales et animales, et de leurs relations très organisées, ainsi que ceux des temps passés - les plus remarquables étant ceux des "révolutions biosphériques" - où l'on peut constater, si l'on fait confiance à nos scientifiques, la même quête d'organisation et d'harmonie dans la biosphère d'alors.

   On pourrait alors déduire, d'un point de vue strictement empirique, que ce perfectionnement de l'harmonie des espèces, ce progrès de leurs rapports mutuels, constitue une "raison" des mutations évolutionnaires tout aussi valable et bien plus utile que le simple hasard darwinien, ou que la lutte pour la survie du plus apte.


C'est donc peine perdue que d'expliquer à Jean-Gabriel Mahéo que son saint principe Leibnizien de Moindre Action n'est rien de plus que que le principe de Huyghens et Fermat : entre émetteur et absorbeur, les trajets réellement suivis sont ceux qui sont cohérents en phase, à un nombre entier de périodes près.

Citation de: Jean-Gabriel Mahéo
Cher monsieur,

Vous avez fini de me fatiguer. Vous êtes effectivement un troll, ce qui m'avait été signalé, mais je suis charitable.

Les "sceptiques", sur la question du climat, n'ont rien à prouver, il leur suffit de montrer que les fondements de la théorie "réchauffiste" sont totalement inconsistants, et qu'aucune question essentielle n'a de réponse.

C'est ce que j'essaye de faire, avec d'autres compagnons.

Maintenant, j'ai assez perdu mon temps avec vous, allez contrarier quelqu'un ailleurs.


Adieu,
Jean-Gabriel Mahéo

« Modifié: 01 mars 2010, 04:16:56 par Jacques »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences