Quelques réflexions, faites six ans et sept mois et demi plus tard :
A l'époque mes souvenirs de physique de l'état solide étaient encore frais et mobilisables.
Personne ne semblait avoir en tête la seconde quantification. Vraiment personne.
Il semblerait que je n'en aie jamais, mais alors jamais entendu parler tout au long de cette Maîtrise de physique à Lyon 1.
Or sans la seconde quantification, aucune forme de TIQM, que ce soit celle élaborée par moi-même de 1997 à 1999, ou celle de Cramer de 1986, dont je venais de prendre connaissance mi-août 2003, ne rend compte du problème de la densité de rayonnement du corps noir, abordé par Planck en décembre 1900.
Nous faisions une théorie du rayonnement à deux partenaires, émetteur et récepteur, au lieu de la faire à trois partenaires, avec en plus l'espace entre eux, et seconde quantification.
La théorie hégémonique est enseignée et conceptualisée à deux partenaires : émetteur et espace, sans absorbeur. Il intervient pourtant dans les calculs, subrepticement.
La TIQM aurait donc dû être élaborée dès 1927, dans le droit fil des travaux de Schrödinger. On aurait alors vite su lui intégrer la seconde quantification. Cela a été rendu impossible par la guerre à mort du groupuscule dominant, en particulier par Niels Bohr, contre les travaux d'Erwin Schrödinger.
J'ignore totalement à quoi ressemblerait la physique théorique dans cette politique-fiction, mais il est facile de voir que l'impasse où stagne l'enseignement serait résolue depuis des décennies, et Richard Feynman n'aurait jamais eu lieu d'avouer que "personne ne comprend la MQ". Ils avaient fait ce qu'il fallait pour être sûrs de ne rien comprendre.