Le secret des nuages (Emission Arte) :
http://www.dailymotion.com/video/xcteyl_1-5-le-secret-des-nuages_newshttp://www.dailymotion.com/video/xctetz_2-5-le-secret-des-nuages_newshttp://www.dailymotion.com/video/xctepg_3-5-le-secret-des-nuages_newshttp://www.dailymotion.com/video/xctele_4-5-le-secret-des-nuages_newshttp://www.dailymotion.com/video/xctehq_5-5-le-secret-des-nuages_newsHenrik Svensmark, Soleil et variations du rayonnement cosmique, selon l'activité magnétique du Soleil, selon notre position dans les bras galactiques, voilà qui détermine la couverture nuageuse basse, celle qui refroidit.
Il leur a fallu seize mois pour être publiés, tant l'opposition politique était forte.
Réponse à une question précédente, en février : la couverture nuageuse est de l'ordre de 60 à 70 %, actuellement.
Il restait à mes yeux à prouver le découplage entre humidité totale de tel volume d'air, et condensation d'une partie de cette humidité en nuage.
Nous avons toujours à expliquer la découverture des glaciers équatoriaux, andins et Kilimandjaro. Moins de précipitations, certes, mais le lien avec le mécanisme de Svensmark ?
Je ne demande qu'à l'apprendre.
Svensmark et son équipe ont refait l'expérience de la chambre à brouillard, façon Wilson. D'où il résulte que les rayons cosmiques peuvent faire la différence entre air sursaturé, et air condensant, à valeur en eau égale.
On sait que ce phénomène joue un rôle dans les cirrus de bonne altitude, la preuve par les cirrus de bouts d'ailes des avions.
Mais c'est la nébulosité de basse altitude qui fait le plus gros de l'albedo atmosphérique. Et là, il reste à prouver la fréquence de la sursaturation. En l'état actuel de mes connaissances, les cumulus humilis en provenance de la mer se forment régulièrement. Un aérosol qui ne manquerait pas pour fournir des germes de condensation, est le sel des embruns. La preuve de la rareté des germes à basse altitude me semble manquante. Si quelqu'un a de meilleures références, je prends.
Bref, l'exposé est défaillant sur la circulation générale de l'atmosphère, et les variables sur le cycle de l'eau.
Pourtant quelque part ces connaissances existent. On nous a déjà exposé que la dernière déglaciation aurait entraîné une profondeur et une ampleur de la Mousson telles que les plaines du Tigre et de l'Euphrate auraient été inondées. D'où une des deux explications principales du souvenir transformé en mythe, le Déluge.
L'autre source proposée est le retour de l'eau de mer sur l'actuelle Mer Noire, par le Bosphore. Epoque comparable dans la déglaciation.
Il y a aussi les nuages créés par certains avions, ce que j'aimerais bien savoir le pourquoi un bon jour...
Regardez-les quand le ciel est bleu, c'en est presque magnifique.
Ces cirrus de sillages d'avions ont pour origine deux perturbations, qui rompent la sursaturation :
1. La principale est les vortex de bouts d'aile, déjà décrits par Antoine de Saint-Exupéry dans "
Pilote de guerre".
2. Pas toujours présente, mais trop souvent invoquée, l'ensemencement par les résidus imbrûlés des turboréacteurs.
Dans les deux cas, voilà une preuve indiscutable qu'au moins à haute altitude, disons plus de 6 000 m, les germes de cristallisation sont rares, et que l'air peut rester sursaturé.
Une autre preuve est que les années avec beaucoup d'aérosols fins injectés dans la stratosphère par une grosse éruption volcanique comme celle du Pinatubo, pour ne citer que la plus récente, sont des années froides, avec nébulosité élevée, et des couchers de Soleil exceptionnellement colorés.
Une autre preuve que les germes de cristallisation peuvent être localement rares, sont les très grands flocons de neige, dont certains peuvent être grands comme la paume, et les très gros grêlons (heureusement rares).
Enfin une preuve catastrophique peut être le givrage des avions. Certains sont tombés comme des pierres en conditions givrantes.
Le problème posé par cette présentation télévisée des travaux et théories de chercheurs tels que Svensmark, est qu'il y est négligé de prouver que la sursaturation de l'air soit une variable indépendante, un degré de liberté important.
Notamment à altitude modeste, jusqu'à 2 km du sol, là où les nuages ont un albedo important, vus d'en haut, vus du Soleil notamment.
Or le crachin breton par régime d'Ouest, est une preuve indiscutable que localement, la sursaturation peut être négligeable, et les germes de condensation abondants. Le sel des embruns, en aérosols, est largement suffisant à ensemencer en germes de condensation l'air marin. Il a été remarqué que ces embruns sont nettement plus riches en potassium versus sodium, que l'eau de mer elle-même. Certains pédologues attribuent à ce fait (les aérosols marins), le potassium présent dans les horizons supérieurs des sols des forêts landaises, alors que le sable en substrat en est fort pauvre.
Voilà où se situe ma demande de renseignements complémentaires : où, quand, comment, de combien la sursaturation de l'air atmosphérique est-elle une variable indépendante ?
Et pour la régression des glaciers andins de la zone intertropicale, ou du Kilimandjaro, la sursaturation intervient-elle, ou seul le régime des vents est en cause ? Compliqué éventuellement de la déforestation des piémonts du Kilimandjaro, et de l'assèchement régional qui s'ensuit.
Les traînées de condensation, également appelées traînées de vapeur et plus prosaïquement traînées blanches ou encore contrail (pour condensation trail), sont créés par la condensation de la vapeur d'eau émise par les moteurs d’avion à haute altitude[1]. Elles peuvent également être formées plus rarement par les vortex de la voilure qui crée une saturation locale de l'air à l'altitude de vol en y abaissant la pression. Elles se transforment parfois en nuages artificiels analogues à des cirrus allongés[2]. Vus d'un satellite météorologique, ces traînées sont détectables dans le spectre visible de jour mais on peut les suivre encore mieux en tout temps dans les 3 canaux 8,5, 11,0 et 12,0 micromètres de l’infra-rouge, qui correspondent à la présence d’eau liquide et/ou de cristaux de glace[3].
(...)
La suite de l'article ne manque pas d'intérêt.
Bien que la Wiki soit un organe de presse carbocentrique tenu par des ayatollahs du carbocentrisme, ils ont quand même concédé les points techniques essentiels :
"
L’effet de refroidissement est incontestable," en conditions diurnes, évidemment l'inverse la nuit : "
forme condensée dans l'air, notamment sous forme de nuages artificiels blancs le jour,".
et
L’interdiction de vol de trois jours qui a suivi aux États-Unis les attentats du 11 septembre s'est traduite par un écart de température moyenne par rapport aux prévisions météo qui a confirmé que les contrails refroidissaient, localement et provisoirement le climat.
Ils ont donc bien confirmé que c'est la simple nébulosité, ce que chacun savait depuis au moins un siècle, qui est le principal facteur climatique local. "Local" au sens du cube d'environ 12 km x 12 km x 12 km qui surplombe chacun d'entre nous.
Ils ont aussi confirmé le point crucial de la théorie de Svensmark, et collaborateurs et quelques autres que le GIEC voudrait bien pendre : que les germes de cristallisation ou de condensation liquide sont rares en altitude, sauf éruption pyroclastique injectée dans la stratosphère comme celle du Pinatubo, et que c'est leur rareté qui est un facteur crucial de la nébulation.
Donc les rayons cosmiques, commandés d'une part par le champ magnétique solaire (à l'échelle du siècle), d'autre part par la position du système solaire dans ou entre les bras galactiques (à l'échelle du quart de milliard d'années) sont bien facteur crucial de nébulosité.
QUOD ERAT DEMONSTRANDUM.