Vincent Courtillot à Strasbourg, sur les erreurs du GIEC :
http://www.dailymotion.com/video/xanv0e_rechauffement-climatique-les-erreur_tech6 parties.
Ou à
http://www.objectifliberte.fr/2009/10/videos-de-vincent-courtillot-sur-youtube-et-daily-motion.htmlLes concentrations en CO
2 suivent de 800 à 1000 ans les variations de la température des océans, au long des cycles de Milankovitch. La périodicité est d'environ cent mille ans. On sait que les grandes variations climatiques, notamment les glaciations et déglaciations, sont pilotées par les variations périodiques d'orbites terrestres, dues aux perturbations par les grosses planètes, Jupiter et Saturne. Et c'est la température des océans qui pilote le gaz carbonique, et non le contraire.
A Punta di Maiata, côte Sud de la Sicile, un remarquable affleurement calcaire accuse les cycles de précession de 23 000 ans, avec quadruplets de couleur rose, blanc, gris, blanc, réguliers. Neuf cycles sont visibles, exhibant donc l'histoire d'environ 200 000 ans. Pour chaque cycle, le banc rose correspond à du sable du Sahara, riche en oxyde de fer dans le sédiment, période chaude, et les bancs gris et blanc à des périodes plus froides, avec des apports plus organiques, alimentés par les rivières d'Europe. A plus grande échelle d'observation, le site accuse aussi des maxima de dépôt de CaCO
3 tous les 100 000 et 400 000 ans.
Son équipe a multiplié les preuves de corrélations très nettes entre le cycle de onze ans du Soleil, et de nombreuses variables météorologiques. Il se trouve que ces preuves étaient des premières en climatologie et météorologie. Idem en océanographie, pour les oscillations océaniques, telles que l'oscillation de Maden Julian dans le Pacifique Nord.
Sur 342 W/m² qui arrivent en moyenne sur la terre, plus ou moins un watt selon les variations solaires, environ 80 W/m² sont renvoyés par les nuages. On n'avait jamais eu d'évaluation quantitatives des nuages avant les satellites d'observations terrestres... Le GIEC prétend 2W/m² de variations dues au CO
2.
Ce sont les rayons cosmiques, solaires ou extrasolaires, qui sont les principaux nucléateurs de gouttelettes de nuage. La corrélation entre les rayons cosmiques et la couverture nuageuse n'est bonne que pour les nuages de basse altitude : pas assez de vapeur d'eau sursaturante en haut. Phénomène très proche de celui exploité dans les chambres à brouillard de Wilson, premiers traceurs de particules qui ont été utilisés, avant les chambres à bulles, qui ont précédé les chambres à fils actuelles.
Au M.I.T., Richard Lindzen a prouvé que la sensibilité du climat au CO
2 est de l'ordre de 0,5°C et non de 3 °C, sous l'hypothèse d'un doublement du CO
2 atmosphérique. Encore une contestation dévastatrice pour les dogmes professés par le GIEC, et encore fondée sur des observations.
Attention, les six vidéos totalisent quelques deux heures d'audition, surtout si comme moi vous revenez en arrière pour écrire des notes.
A suivre : nombreux autres articles et séminaires de Vincent Courtillot.