Transparence de l'atmosphère au rayonnement thermique terrestre.
Fraude à la causalité.http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-bilan-radiatif-terre2.xml
Voir aussi le bilan radiatif de la Terre :
http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-bilan-radiatif-terre3.xml
et les figures dans http://www.teledetection.net/upload/TELEDETECTION/pdf/20030107122238.pdf
Il importe de vérifier la fiabilité des modèles d'où ces dernières simulations sont issues, car elles prédisent zéro transparence dans la bande principale de la vapeur d'eau, autour de 6,25 µm, ainsi que dans la bande des 4,3 µm du dioxyde de carbone. Je suggère que les calibrations ne sont pas faites pour évaluer la transmittance de l'atmosphère entière, mais au contraire pour évaluer les bandes de passance, où la Terre reçoit bien le rayonnement solaire.
La question de la transparence spectrale de l'atmosphère entière au rayonnement thermique terrestre ne doit s'apprécier que sur la figure
http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/objets/Images/bilan-radiatif-terre2/bilan-radiatif-terre2-fig13.gifL'absorption est donc de 60 à 70 % dans la bande des 15 µm de l'ozone et du gaz carbonique, d'environ 80 % dans la bande des 6 µm de la vapeur d'eau, de 85 ou 90% dans la bande des 4,3 µm du dioxyde de carbone.
Dans tous les cas, on est effectivement fort proche de la saturation : doubler le dioxyde de carbone atmosphérique sera très loin de doubler l'absorption. De plus, la vapeur d'eau joue un rôle plus sensible.
Le lien causal, politiquement admis, est largement infirmé par les études spectrales.
Or les travaux dirigés publiés par le site Planet Terre, qui ressemble fort à une école doctorale par l'ENS de Lyon, à l'adresse
http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-series-temporelles1.xml sont entièrement dirigés de façon à ce que les étudiants croient qu'une corrélation emporte une relation causale : la teneur en CO
2 emportant avec elle la température des surfaces des océans.
De quoi l'erreur peut-elle provenir ? Le thermomètre utilisé est le rapport isotopique de l'oxygène dans des séries de sédiments à foraminifères.
Le couplage causal pourrait bien être à l'inverse de la croyance politiquement admise : un océan plus chaud solubilise moins de CO
2, cette teneur dans l'atmosphère est donc simplement elle aussi un thermomètre, et non pas une cause. En tout cas pas une cause majeure.
Il nous faut donc chercher ailleurs cette cause majeure, ou plusieurs.
Une omission est frappante dans la longue page de TD déjà citée, sur les séries temporelles : aucune évaluation des émissions volcaniques correspondantes, par le dioxyde de soufre, or cela se fait avec une simple mini-électrode de pH, sur l'eau de fonte des carottes.
La conclusion à obtenir a donc dicté les études qui sont publiées. C'est qu'il n'y a pas de recherches sans crédits, le politique détient là un gros moyen de corruption et de chantage sur le scientifique.
http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=1026.msg2106#msg2106