Chercher

Nous agissons comme contrôle qualité externe et incorruptible.
Chacun peut nous faire des remontrances. Le devoir de résipiscence s'applique à tous.
Bienvenue, Invité. Merci de vous connecter ou de vous inscrire.
Avez-vous perdu votre e-mail d'activation ?

10 novembre 2024, 12:18:24

Login with username, password and session length

Récents

Membres
  • Total des membres: 28
  • Latest: Naïf
Stats
  • Total des messages: 803
  • Total des sujets: 324
  • Online Today: 2
  • Online Ever: 768
  • (22 janvier 2020, 11:15:09 )
Membres en ligne
Users: 0
Guests: 2
Total: 2

2 Invités, 0 Membres

Auteur Sujet: Fraude : nulle trace de corpus expérimental soutenant "acidification des océans"  (Lu 13594 fois)

Jacques

  • Administrator
  • Hero Member
  • *****
  • Messages: 770
Une des astuces tactiques du gang réchauffiste, est de compléter votre terreur par la peur d'une acidification des océans.
Comme vous n'avez aucune idée de ce que c'est, ça devrait marcher, cette astuce. Et ils renchérissent : "Cette prédiction du GIEC n'est contestée par aucun scientifique".
Sauf bien sûr par les géologues qui ont quelque idée du volcanisme sous-marin. Fort mal connu du public, cela représente 90 % du volcanisme de la Terre.

Voici un volcan gris, un volcan à bombes :

Eruption sous-marine filmée par le robot Jason en mai 2009, sur l'éruption du volcan sous-marin West Mata, à plus de 1000 m de profondeur, 200 km à l'ouest de Samoa, dans le bassin de Lau :

http://www.noaanews.noaa.gov/stories2009/videos/west_mata_eruptionweb.mov

L'épanchement de lave est accompagné par des fumerolles de sulfures qui rendent l'eau très acide.

La carte bathymétrique de situation générale :
http://www.noaanews.noaa.gov/stories2009/images/map_satellite_altimetry_labeled.png

La carte bathymétrique rapprochée, situation sur le plateau des Tonga :
http://www.noaanews.noaa.gov/stories2009/images/map_bathymetry_labeled.png

Et l'article d'origine :
http://www.noaanews.noaa.gov/stories2009/20091217_volcano2.html

Vue artificielle du relief du volcan :
http://www.noaanews.noaa.gov/stories2009/images/map_3D_west_mata_labeled.png

A cette pression, l'eau est encore sous-critique :
Citation
Eau : température critique = 374,15 °C, pression critique = 221,2
Il faudrait descendre à plus de 2200 m pour trouver l'absence de vapeur, les conditions de formation du granite.

Autre lien vers un article sur ce volcan :
http://www.volcano.si.edu/world/volcano.cfm?vnum=0403-13-&volpage=var

Citation
extensive deposits of clastic material draping the volcano and extending over a recent lava flow at its eastern end, suggesting a recent and continuous state of eruption. Finally, they note that East Mata (figure 3), a similar volcano ~ 10 km closer to the Tofua arc, is also hydrothermally active, albeit less intense than West Mata.

Citation
boninites  = glass olivine-bronzite andesite that contains little or no feldspar


Dites ? Vous avez bien lu : fumeroles qui rendent l'eau très acide ?
Oui ?

Parce que les réchauffistes affolent l'opinion sur la situation de dégel dans la mer de Behring, mais sans vous dire qu'elle est peu profonde et cernée de volcans, tout l'arc aléoutien, et toute la terminaison arctique de la ride médio-Atlantique, qui longe presque tout la Sibérie, et les volcans du Kamtchatka.

Raconter des histoires d'horreur au grand public, sur une prochaine acidification des océans en punition de leurs péchés, sans avoir seulement commencé à étudier les conséquences du volcanisme sous-marin en Arctique, c'est encore un gros foutage de gueule, encore une escroquerie majeure.
« Modifié: 13 mars 2010, 06:01:35 par Jacques »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences

Jacques

  • Administrator
  • Hero Member
  • *****
  • Messages: 770
Citation de: Kanem
Doit-on partir sur des exemples plus terre à terre et concret? L'acidification des océans et la destruction d'écosystèmes entiers?
http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?pid=347716#p347716

Dans toutes les affaires de fraudes sous apparence scientifique, un symptôme est constant : le corpus des expérimentations invoquées est absent ou miraculeusement impossible à consulter.
Voir le cas de Vishwa Jit Gupta :
http://www.sciencepresse.qc.ca/scandales/gupta.htm
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1968.0.html
ou celui de Michel Laquerbe :
http://impostures.deontologic.org/index.php?board=24.0
http://impostures.deontologic.org/index.php?board=26.0
ou celui de Louise Langevin :
http://deonto-famille.info/index.php?topic=209.0
etc.

Terreur de rechange et vassale, chez les militants du carbocentrisme, le coup de la prétendue "acidification des océans" sous l'effet du méchant dioxyde de carbone, présente à la perfection le symptôme de l'absence systématique du prétendu corpus d'expériences et de mesures.

Prenons un texte militant standard : http://fr.wikipedia.org/wiki/Acidification_des_oc%C3%A9ans
et son infographie : http://www.igbp.net/images/18.30566fc6142425d6c9115f0/1385975232150/OAspm-pH-high.jpg

Tiens ? On mesurait un pH avec deux décimales en 1751 ? Sous Louis XV ?
Pour mieux situer l'époque, la mutinerie de la Bounty, c'était en 1789, pour un voyage commencé fin décembre 1787.
Cent quarante deux ans avant que la notion fut inventée par Sørensen ? Quand on bataillait encore entre savants pour admettre ou refuser les nombres négatifs ? Quand Antoine Laurent de Lavoisier avait huit ans ? Quand on se contentait de quatre éléments et que l'hydrogène n'était pas encore inventé ? Et quel était le protocole expérimental ? Quel aurait pu être l'appareillage ?

Ah bon ? C'est une estimation ! On peut la vérifier ? Ah non ? Il faut payer 35 dollars pour lire l'article ? Puis écrire aux auteurs pour obtenir une communication plus complète. Mais quel article ? Quelle campagne de mesures de pH marins ? Quand ? En quels lieux ?
Introuvable.

"un récifs du centre de la barrière de corail de Papouasie-Nouvelle-Guinée naturellement acidifié par un dégazage volcanique sous-marin permanent de CO2 ont montré qu'une eau acidifiée".
Tiens ? Le volcanisme sous-marin aurait là bien plus d'effets acidifiants par le dioxyde de carbone que par les sulfures et l'acide sulfurique ? Voilà qui est nouveau  - au sens de Sganarelle ou de Coluche. On peut voir la carte géologique de ces fonds marins là ? Ah non, c'est secret... On peut voir l'analyse de cette eau de mer et la comparer à d'autres analyses en d'autres lieux ? Ah non, c'est secret...
Embêtant quand même, qu'ils aient refondé l'électrochimie des solutions d'électrolytes sur des bases toutes nouvelles - toujours au sens de Sganarelle. De mon temps, c'étaient les bases faibles et les acides faibles qui faisaient le pouvoir tampon des solutions, et là je ne trouve plus aucune trace des bases fortes ni des acides forts dans leur volcanisme sous-marin.

Il faudra quand même que ces militants surexcités nous expliquent comment faisaient les océans et la biologie marine durant plus de quatre milliards d'années, quand le dioxyde de carbone atmosphérique était largement plus abondant qu'à présent, et comment ils font pour s'adapter à toutes les hausses et baisses des activités volcaniques sous-marines locales. Il n'y a que vingt millions d'années, que contraintes par une glaciation et une grande pénurie en dioxyde de carbone atmosphérique (encore pire qu'à présent), certaines espèces (dont notamment les cactées) ont inventé deux nouvelles chaînes chlorophylliennes, leur permettant de survivre en zone aride, en pénurie simultanée d'eau et de dioxyde de carbone atmosphérique.

Un article est accessible :
http://www.pnas.org/content/104/3/858.full
Sauf qu'il ne parle que d'olfaction des larves de poisson, nullement de "acidification".
Quelques autres encore qui ne parlent que d'olfaction :
http://www.nature.com/nature/journal/v402/n6763/full/402802a0.html (résumé uniquement).

Mais ce qui demeure introuvable, c'est bien les mesures et campagnes océanographiques de mesures. A la place, on a des simulations informatiques d'origine GIEC, dont nul ne saura jamais sur quoi elles sont fondées. Il s'agit juste d'un raisonnement en l'air, mais carbocentriste.

Quant aux articles pour nous impressionner sur la perturbation de l'olfaction des larves, ils recèlent une jolie faute de méthode de raisonnement. Oh, on pourra toujours prétendre qu'elle était fortuite et involontaire, due à la seule inexpérience. Aucune profondeur dans le temps, donc aucune idée de la façon dont les espèces modifient leur métabolisme selon les variations de pH, dues notamment aux éruptions volcaniques, ou à des moussons plus fortes ou plus faibles qui changent le volume des apports terrigènes. Car ce sont des variations qui se sont produites par le passé, et auxquelles les récifs ont survécu, malgré des vicissitudes.

« Modifié: 21 mai 2014, 10:00:20 par Jacques »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences

Jacques

  • Administrator
  • Hero Member
  • *****
  • Messages: 770
Citation
Un bon pH-mètre de labo, dans des conditions favorables de mesure, fournit une précision de ± 0,02.

Mais on prétend ici donner un pH de "8.25" pour l'ensemble des mers et des océans d'il y a plus de 2 siècles, alors que l'immense majorité de ces mers et océans était inexplorée.

Je serais curieux de connaître la nature et le nombre des proxies censés être plus précis qu'un bon pH-mètre de labo, tout en prétendant donner un chiffre unique pour l'acidité d'eaux diverses et variées recouvrant 70% de la surface du globe terrestre.

Bref, celui qui a rapporté ce "8,25 à 8,14" sur Wikipedia n'a même pas eu conscience de son énormité.

L'objection trouvée par un crédule du carbocentrisme :
Citation
Et si tu lisais l'article (le mot proxy n'y figure pas une seule fois)  pour commencer tout au moins l'abstract et la fin à partir du paragraphe 4.3 jusqu'à la conclusion?

 http://www.stanford.edu/group/efmh/jacobson/Articles/IX/2004JD005220.pdf

Il s'agit en fait de la description et de l'explication détaillées d'un modèle (numerical scheme).

Citation
C'est encore pire, c'est un cas d'école de la croyance béate envers des modèles qui s'appuient en rond sur d'autres modèles, le tout en lévitation au-dessus de la réalité.

Un modélisateur aurait vite fait de démontrer qu'une automobile ordinaire peut facilement dépasser les 500km/h sur route horizontale...pour peu que son modèle ait oublié d'intégrer les frottements. Il se ferait vite rappeler à la raison par la confrontation avec les observations REELLES.

Il n'y a aucune de ces confrontations avec le REEL dans cette manie modéloïde qui a fait des ravages dans les géosciences et plus particulièrement dans les sciences du climat. L'auteur peut donc afficher des valeurs de pH avec 3 ou 4 chiffres significatifs (pourquoi pas 7 ou 8, tant qu'on y est ?). Ces valeurs seront ensuite benoîtement rapportées sur wikipedia avec du: "Il a été estimé que..."

Résumons les hypothèses de calcul faites par Mark Z. Jacobson :
1. Il n'y a aucun volcanisme sous-marin (quand même 90% de tout le volcanisme de la Terre), pas de souffleurs de sulfures, rien.
2. Ni aucune subduction qui enfouisse, diagenèse puis métamorphise, et recycle les sédiments marins. Aucun charriage non plus.
3. Il n'y a aucun fleuve.
4. Il n'y a ni érosion chimique ni érosion mécanique des continents, même pas des côtières.
5. Il n'y a aucune néosynthèse d'argiles marines.
6. Aucun prélèvement biologique n'est fait par des organismes marins. Pas de coraux, pas de calcaires, pas de maerls, pas de marnes, pas de silex, pas de marbres...
7. Donc aucun effet d'oxydo-réduction... Les montagnes d'oxyde de fer d'Australie et du Canada n'ont plus de raison d'exister.
8. Pas d'évaporites non plus.
9. Il n'y a pas d'exportation d'aérosols marins. Tant pis pour la forêt des Landes qui sans eux ne serait que le tiers (en tonnage) de ce qu'elle est.

En conséquence, aucun des dépôts calcaires du Jurassique ou du Crétacé n'a jamais pu se former, en un temps où les rivières étaient claires, sans alluvions, sans corrosion des continents autre que chimique, par les eaux chargées en dioxyde de carbone d'origine atmosphérique. Ils recouvrent quand même environ la moitié de la France.

Pas d'érosion mécanique non plus, donc pas de delta du Mississipi, pas de delta du Gange et du Brahmapoutre, ni du Tigre et de l'Euphrate, ni du Mékong, ni de l'Indus, ni du Sang-Koï, ni du Nil, ni du Rhône, ni du Danube, ni du Rhin, ni du Pô, ni du Niger, ni de l'Amazone, ni de l'Orénoque...

Pas de volcans sous-marins, pas de souffleurs, pas d'atolls, pas d'arcs style Aléoutiennes ou Kouriles, pas de Japon, pas d'Islande, pas d'Antilles, pas de Nouvelle Zélande...

Sur l'évacuation hors de l'horizon du modélisateur des synthèses d'argiles marines, fut-ce par modification structurelle et chimique des argiles continentales apportées par les fleuves : on leur doit quand même sur quelques quatre milliards et demi d'années le constant prélèvement en potassium au détriment de la solution marine. Ces argiles benthiques de structure mica hydraté sont ensuite recyclées par subduction, distillées par différenciation magmatique, et le potassium est renvoyé dans les croûtes continentales par volcanisme andésitique, ou par plutons granitiques.
C'est à ce mécanisme qu'on doit l'existence des croûtes continentales, vingt à trente fois plus riches en potassium que le manteau supérieur ou la croûte océanique. D'où l'enrichissement permanent de l'océan en sodium, qui ne peut participer que très difficilement aux synthèses argileuses.

Le modélisateur s'est imaginé qu'avec juste l'atmosphère et la solution marine, il modélisait correctement les océans du globe...

J'aurais mauvaise grâce à contester l'usage des produits de solubilité dans ce genre de solutions à force ionique élevée, j'en connais les succès. C'est l'idée d'une boîte fermée, ou à la rigueur juste deux boîtes (océans + atmosphère), qui est follement irréaliste, complètement folle. Tout sédimentologue, tout vulcanologue, tout biologiste pousseraient les mêmes cris que moi.

Le 11/05/2014 20:51, Elohan a écrit :
Citation
> Un modélisateur aurait vite fait de démontrer qu'une automobile
> ordinaire peut facilement dépasser les 500km/h sur route
> horizontale...pour peu que son modèle ait oublié d'intégrer les
> frottements. Il se ferait vite rappeler à la raison par la
> confrontation avec les observations REELLES.
>
> Il n'y a aucune de ces confrontations avec le REEL dans cette manie
> modéloïde qui a fait des ravages dans les géosciences et plus
> particulièrement dans les sciences du climat. L'auteur peut donc
> afficher des valeurs de pH avec 3 ou 4 chiffres significatifs (pourquoi
> pas 7 ou 8, tant qu'on y est ?). Ces valeurs seront ensuite benoîtement
> rapportées sur wikipedia avec du: "Il a été estimé que..."
>
> Et c'est ainsi que l'intox se propage jusqu'à des grandes gueules
> écolos, persuadées d'avoir raison parce que "les scientifiques ils ont
> dit". Mais sans avoir rien compris de la teneur virtuelle des
> estimations en question. Et en ne piochant jamais que ce qui les
> intéresse pour cultiver leurs lubies.
Dix Quarante jours plus tard, aucun des féroces militants du carbocentrisme n'a encore réussi à trouver des résultats EXPERIMENTAUX supportant l'affirmation de l'acidification des océans.
Pourtant, en choisissant bien ses prélèvements, dans un sol de mangrove, ou dans la proximité immédiate du West Mata, on doit bien réussir à démontrer ce qu'on veut...
« Modifié: 27 juin 2014, 07:43:55 par Jacques »
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences

Jacques

  • Administrator
  • Hero Member
  • *****
  • Messages: 770
Exemple de la dictature de l’émotion, cité par un crédule :

« Enquête sur les conséquences de l’acidification des océans d’ici 2050 »
http://www.nationalgeographic.fr/5110-les-consequences-de-acidification-sur-les-fonds-marins/
Quelles que soient les ruses de la dictature de l’émotion, ce « laboratoire » de Castello Aragonese n’est en rien représentatif d’un phénomène global, étendu à l’échelle terrestre.
Pour la raison simple qu’il ne contient rien de la corrosion chimique des continents. Un géologue ne commettrait pas cet oubli, lui : dans les quatre milliards deux cents millions de tonnes annuellement, aux précédentes nouvelles.
Si les eaux de pluie descendent d’avantage de dioxyde de carbone au sol, la corrosion chimique des continents augmentera d’autant, apportant à la mer ce qu’il faut de cations de bases fortes : Na, K, Ca, Sr, Mg, Cs, ainsi que davantage de silice monomère. Dans le même temps, sur les continents, la photosynthèse sera d’autant moins étranglée que la pénurie en dioxyde de carbone s’atténuera. En quelques générations, les sols s’enrichiront notablement en humus et en phytolites siliceux, améliorant de façon décisive et la rétention deau, et la capacité d’échange de cations.

Mais ça bien sûr, l’intox hégémonique sur les media ne vous en dit rien.

Revenons à la tricherie du National Geographic, fidèle militant du carbocentrisme :
http://www.nationalgeographic.fr/5110-les-consequences-de-acidification-sur-les-fonds-marins/
Les mofettes de Castello Aragonese appartiennent au champ volcanique du Vésuve, un des volcans de subduction de l'Italie et de la Sicile. Et selon le journaliste du National Geographic, ce serait la seule mofette non souffrée, sans H2S, sans SO2 de cette région volcanique... Toute la rédaction est agencée pour nous faire croire qu'il ne s'exhale là que du CO2 et aucun acide plus fort. Zéro analyse de gaz, zéro analyse de l'eau, zéro inventaire minéralogique des cheminées. Même pas de relevés de valeurs du pH mesurées, juste un os jeté aux chiens, un 7,8 non localisé, qui n'est là que pour faire peur, pour faire allusion au spectre de "acidification des océans". Nous constatons là de la dissimulation d'informations caractérisée.

J'ai déjà eu à me pencher sur la toxicité d'une eau de carrière : décembre 1982, dès que Stargil a commencé de pomper l'eau accumulée dans la carrière d'argile (kaolinite et glauconite) de Saint Jacut du Menez vers la rivière voisine, les poissons y moururent. JF Fédi, alors directeur d'usine, avait en mains l'analyse de l'eau de carrière mais ne savait pas l'interpréter. Le taux d'arsenic ne suffisait pas à expliquer la toxicité, en revanche le pH à 3,3 dénotait de l'acide sulfurique dilué : cette carrière contenait des pyrites, qui s'oxydaient à l'air en acide sulfurique. J'ai donc donné les calculs sur les quantités de chaux à apporter à cette eau de carrière pour la neutraliser ; ce qui en fin de compte ne fut jamais fait, car l'exploitation fut interrompue pour d'autres raisons.

Alors que là à Castello Aragonese, pas question qu'il y ait des analyses de l'eau ni des gaz exhalés ! Non non ! L'émotion pourvoit à tout ! Du moins à toutes fins de propagande.

Près de Rome, dans un rond-point proche de l'aérodrome de Fiumicino, depuis août 2013, une mofette boueuse, qu'on avait commencé par qualifier de geyser, intrigue.
http://www.geoforum.fr/topic/26974-un-nouveau-volcan-de-boue-a-proximite-de-rome/
Sauf que là, malgré les premières impressions, ce n'est pas un phénomène volcanique, mais le dégazage de sédiments deltaïques compressibles. Le panneau posé là par les carabiniers avertit de gaz toxiques, mais la puanteur est faible, il s'agit bien avant tout de CO2. Les conditions géologiques étant radicalement différentes, il serait invalide d'extrapoler la composition des gaz de Fiumicino vers Castello Aragonese.

Manipulation des foules...
La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences