Forum > GIEC et fraude à l'évolution climatique.

Charlatanerie carbocentrique, quelques perles.

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Jacques:

--- Citation de: El Kabong ---Anthropiquons!


--- Citation de: Michel Petit ---
La réalité d’un changement climatique anthropique

Petit est ancien directeur de l’Institut National des Sciences de l’Univers du CNRS, ancien représentant de la France au GIEC et ancien membre du Bureau du GIEC. Il a également été président du comité de l’environnement de l’Académie des Sciences, et président de la Société météorologique de France de 2001 à 2008.

Ce document, sous forme d’argumentaire, vise à répondre aux principaux arguments invoqués par ceux qui militent contre l’existence d’un changement climatique lié aux activités humaines. Une version plus longue de ce texte est disponible sur le site de Sauvons le climat.
Michel Petit, mai 2010
La compréhension de la machine climatique et sa modélisation

« La climatologie serait une science neuve encore balbutiante »

Non, la climatologie n’est pas une science neuve, contrairement à certaines affirmations. Elle fait appel à des phénomènes physiques et chimiques tout à fait classiques. Les facteurs déterminant la température de notre planète sont connus depuis Joseph Fourier (1824) et n’ont pas été remis en question depuis lors. Ils sont présentés dans le paragraphe suivant. Le Programme mondial de recherche sur le climat (en anglais WCRP) a été créé conjointement par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Conseil International des Unions Scientifiques (CIUS ou, en anglais, ICSU) en 1980, à la suite du Programme mondial de recherche atmosphérique (en anglais GARP) entrepris en 1967. Fédérés par ces programmes, des milliers de chercheurs dans tous les pays travaillent depuis lors sur la compréhension des phénomènes météorologiques et climatiques et confrontent leurs résultats.

« Les facteurs qui influencent la température moyenne d’une planète resteraient largement inconnus »

La température moyenne d’une planète s’ajuste à une valeur qui lui permet d’envoyer dans l’espace, sous forme de rayonnement infrarouge, une quantité d’énergie égale à l’énergie solaire qu’elle absorbe. Le rayonnement infrarouge rayonné dans l’espace dépend du rayonnement de la surface la planète, donc de sa température, mais aussi de l’absorption par l’atmosphère dont la composition réagit donc sur la température moyenne de la surface. C’est ainsi que pour Vénus, la présence d’une atmosphère dense composée essentiellement de CO2 joue un rôle clé dans l’explication de la température d’environ 450°C qui y règne.

« Les modèles climatiques prédiraient l’avenir à partir des observations du passé »

291_24-31_1En fait, les modèles climatiques partent des processus physiques bien connus qui régissent la dynamique et la thermodynamique des fluides (océan et atmosphère) et les échanges d’énergie entre le rayonnement infrarouge et les molécules de certains gaz (des expériences en laboratoire et la mécanique quantique ont permis de déterminer avec précision les spectres d’absorption correspondants). Les ordinateurs sont des auxiliaires indispensables à la simulation de phénomènes complexes décrits par des équations non-linéaires dans un milieu inhomogène horizontalement et verticalement et à l’analyse des divers facteurs affectant le climat. L’utilisation d’ordinateurs est parfois considérée comme introduisant un doute sous l’argument fallacieux que certaines modélisations numériques, dans d’autres domaines, ont conduit à des résultats démentis par l’expérience. Or, dans tous les cas, ce n’est pas l’ordinateur qui est responsable des succès et des échecs. Ce qui importe, c’est la bonne connaissance des phénomènes qu’on se propose de reproduire numériquement. Les résultats des modélisations du climat sont cependant affectés d’incertitudes, liées pour l’essentiel à l’impossibilité pratique de simuler, dans des temps de calcul réalistes, les phénomènes de faible échelle spatiale (inférieure à 100km). On est donc conduit à introduire des paramètres les décrivant de façon empirique. L’incertitude sur les résultats est évaluée en comparant la sortie des modèles pour les diverses paramétrisations envisageables. C’est ainsi que l’augmentation de la température moyenne mondiale provoquée par un doublement de la concentration des gaz à effet de serre est estimée comme étant dans la fourchette 1,5° à 4,5°. La validation des modèles climatiques repose sur leur capacité à reproduire les évolutions passées du climat et ses grandes structures actuelles, déduites des observations météorologiques.

« Le rôle de la vapeur d’eau serait ignoré, alors qu’il est essentiel »

Il est vrai que la vapeur d’eau est le plus efficace des gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère. Son action est responsable de 60 % de « l’effet de serre » naturel sans lequel la Terre connaîtrait une température d’une trentaine de degrés inférieure à ce qu’elle est. Par contre, l’injection de vapeur d’eau dans l’atmosphère est sans effet durable sur la concentration de la vapeur d’eau dans l’atmosphère, dans la mesure où sa durée de résidence dans l’atmosphère n’est que de une à deux semaines. Cette injection ne modifie donc pas le climat. Par contre, la durée de vie atmosphérique du CO2 est supérieure à un siècle et sa concentration dans l’atmosphère est modifiée durablement par les rejets humains qui peuvent donc induire une évolution du climat. Si la vapeur d’eau n’est pas directement responsable du changement climatique, elle y joue cependant un rôle : l’augmentation de la température provoque un accroissement de sa concentration dans l’atmosphère qui provoque un réchauffement complémentaire et crée une boucle de réaction amplificatrice que les modèles prennent en compte.

--- Fin de citation ---

--- Fin de citation ---

Mensonge éhonté.
Les trois ans de temps de résidence réelle du CO2 atmosphérique deviennent "supérieure à un siècle" pour les besoins de la propagande carbocentrique.
Quant au coup de "l’injection de vapeur d’eau dans l’atmosphère", c'est un pur délire pour non-physiciens : la vapeur d'eau est sujette à condensation, et forme des nuages. S'il y a des germes de condensation. Or justement le gang des carbocentriques a tout fait pour retarder et/ou empêcher la publication des travaux mettant en évidence le rôle des rayons cosmiques dans la nébulosité, et les corrélations entre les causalités de ces rayons cosmiques (activité solaire et positions du Système Solaire dans la Galaxie) et les climats du passé terrestre.

Naturellement, la nébulosité a été éradiquée des modèles IPCC (GIEC en français) : trop compliquée pour eux...
C'est à la nébulosité qu'on doit les grandes périodes glaciaires, mais des militants écologistes ne sauraient s'arrêter à ce genre de mesquins détails qui pourraient gêner la militance, donc la supériorité et le despotisme de la secte.



--- Citation de: Michel Petit --- Le rôle des activités humaines dans le changement climatique

« L’évolution observée du climat ne serait que le prolongement des variations observées dans le passé et l’Homme n’y est pour rien » L’évolution du climat dépend à l’évidence de phénomènes naturels comme l’énergie émise par le soleil ou la présence dans l’atmosphère de fines particules émises par les événements volcaniques majeurs. En outre, la façon dont la Terre reçoit le rayonnement du soleil est affectée par les variations périodiques des paramètres qui décrivent son orbite et l’inclinaison de son axe de rotation. C’est à ce dernier phénomène qu’on attribue, de manière aujourd’hui incontestée, les grandes alternances de périodes glaciaires et de périodes d’optimum climatique qui ont affecté notre planète depuis un million d’années avec une périodicité principale de 100 000 ans et continueront de l’affecter, la prochaine glaciation étant prévue dans quelques dizaines de milliers d’années. Les modélisations des climatologues tiennent compte de ces phénomènes naturels tout comme des effets liés aux activités humaines. Ces dernières ont changé récemment la concentration dans l’atmosphère de gaz absorbant le rayonnement infrarouge, comme en attestent des mesures systématiques incontestées et aucun modèle ne permet de reproduire les observations de température observées depuis quelques décennies, si on ignore ce phénomène nouveau dans l’histoire de la Terre.

« Des changements de composition de l’ordre de quelques millièmes de % ne pourraient changer le climat de la planète »

Cette affirmation n’a aucun fondement scientifique : les gaz en question sont certes minoritaires, mais ils sont les seuls qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la Terre. Ce qui compte, c’est cet effet et ses variations. Rappelons que, sans cet effet, la Terre serait plus froide d’une trentaine de degrés.

« Rien ne prouverait que les changements de composition observés soient d’origine humaine »

Les arguments existent. La croissance de la concentration des gaz à effet de serre a débuté avec l’ère industrielle. L’augmentation annuelle de la concentration de CO2 observée n’est que la moitié du rejet annuel dans l’atmosphère du CO2 produit par l’utilisation des combustibles fossiles. On observe effectivement une faible décroissance de l’oxygène dans l’atmosphère qui correspond à ce qui est nécessaire à la combustion du charbon, du pétrole et du gaz naturel utilisés. Enfin, l’évolution observée de la composition isotopique du carbone des molécules du CO2 atmosphérique reflète très précisément les origines naturelles et fossiles des sources de carbone atmosphérique…

« Les variations du rayonnement solaire joueraient un rôle plus important que celui de la composition atmosphérique »

Les variations observées par satellite du rayonnement solaire total sont insuffisantes pour expliquer le réchauffement observé et ceux qui proposent cette thèse sont contraints de postuler des phénomènes d’amplification qui restent à évaluer. Pour l’instant, les objections à cette thèse sont triples. Premièrement, l’effet de serre lié au changement de la composition de l’atmosphère suffit à expliquer quantitativement les observations climatiques et un effet plus important du soleil devrait conduire à un réchauffement plus important que celui qui prévaut. Deuxièmement, le cycle de 11 ans du soleil est beaucoup plus important que ses variations à l’échelle de quelques décennies et devrait donc se traduire par une périodicité marquée de 11 ans dans les variations du climat. Enfin, l’accroissement de la température observé diminue avec l’altitude et fait même place à une diminution au niveau de la stratosphère. Cette variation avec l’altitude ne peut être expliquée par une variation du rayonnement solaire, alors qu’elle est prédite par les modèles qui simulent la modification du transfert de rayonnement provoquée par l’augmentation de la concentration des gaz absorbant le rayonnement infrarouge. En particulier, dans la basse stratosphère, la température croît avec l’altitude à cause de l’absorption par l’ozone du rayonnement ultraviolet du soleil et le rayonnement du CO2 devient essentiellement une perte locale d’énergie dont l’importance accrue explique le refroidissement observé.
Les conséquences des changements climatiques

« La montée du niveau de la mer n’aurait rien de dramatique »

La valeur actuelle observée de 3 mm par an est présentée comme insignifiante, ne se traduisant que par 30 cm en un siècle. Le dernier rapport du GIEC mentionnait l’importance récemment mise en évidence d’une fonte des calottes continentales polaires plus rapide que prévu, sans que l’évolution future du phénomène puisse être évaluée précisément. Le phénomène qui était précédemment sous-estimé est la fonte des contreforts de glace continentale en bordure de la mer et le glissement plus rapide vers la mer des glaciers qu’entraîne la disparition de ces contreforts. Des travaux récemment publiés à ce sujet conduisent à redouter que l’augmentation du niveau de la mer atteigne un mètre à la fin du siècle. En tout état de cause, toute élévation du niveau de la mer est lourde de conséquences en de nombreuses régions du globe, en particulier les petites îles et les deltas très peuplés du Nil et d’Asie.

« La fonte des glaces ne ferait pas monter le niveau de la mer »

La fonte des glaces de mer ne contribue effectivement pas à l’élévation du niveau de la mer en vertu du principe d’Archimède : la partie immergée correspond exactement au volume de l’eau résultant de la fonte de la glace moins dense dont une partie sort de l’eau. La montée du niveau de la mer est par contre affectée par la fonte des glaces situées sur la terre ferme : glaciers de montagne et calottes continentales polaires.

« La Terre a connu dans le passé des températures beaucoup plus élevées, sans dommages majeurs »

L’existence de changements climatiques au cours des âges géologiques n’est en rien incompatible avec celle d’un réchauffement actuel provoqué par les activités humaines et susceptible d’affecter sérieusement l’humanité du XXIe siècle. Certes, la planète Terre a connu des climats plus chauds et son existence n’est pas menacée par le changement climatique anthropique. Par contre, les 7 à 9 milliards d’individus qui l’habitent en verront leur existence perturbée. L’analyse des cycles climatiques du dernier million d’années confirme qu’une augmentation de température provoque une augmentation de la concentration atmosphérique en CO2, notamment par suite du dégazage d’un océan plus chaud. Ce phénomène coexiste avec l’effet de serre, ce qui provoque une boucle de réaction amplificatrice et les phénomènes naturels ont tendance à amplifier le changement climatique et non à l’atténuer, comme certains optimismes infondés pourraient le laisser espérer.
L’existence du changement climatique récent

« La notion de température moyenne mondiale n’aurait aucun sens »

La température moyenne mondiale ne peut être obtenue qu’en composant l’ensemble des observations ponctuelles de la température locale, disponibles sur l’ensemble du globe terrestre. Elle n’est pas directement mesurable. La difficulté principale rencontrée dans sa détermination est l’absence de mesures de température dans certaines régions du maillage mondial mis en place. Les divers auteurs traitent ce problème de façon différente, ce qui explique de petites variations dans les résultats obtenus. Certains ne tiennent pas compte de ces régions, ce qui revient à leur attribuer une valeur égale à la moyenne mondiale. D’autres pensent plus représentatif de la réalité d’attribuer à ces régions la moyenne des régions adjacentes, en faisant remarquer qu’il existe généralement une corrélation forte entre les variations de régions voisines. Les résultats obtenus sont peu différents, mais peuvent conduire à des modifications de détail du classement des années par ordre de température croissante. Le record absolu peut ainsi être attribué soit à 1998 soit à 2005. Par contre, à condition de conserver la même méthode de traitement des observations, chacune de ces approximations d’une vraie moyenne mondiale est un paramètre dont l’évolution traduit l’ensemble des observations mondiales de façon synthétique. Elle constitue cependant une sous-estimation de l’augmentation de température observée en moyenne sur les continents qui se réchauffent plus vite que les océans. Bien d’autres indicateurs que la température globale confirment le réchauffement mondial : mesures locales de la température faisant toutes apparaître une augmentation, fonte des glaciers sur tous les continents et à toutes les latitudes, diminution de l’enneigement dans l’hémisphère nord, mesure de l’élévation du niveau de la mer (3mm par an) due pour partie à la dilatation de l’eau dont la température augmente et pour partie à la fonte des glaces continentales, changements observés de systèmes physiques et biologiques cohérents avec les augmentations locales de température.

« La température aurait cessé de croître depuis le début du siècle »

Comme on vient de le voir, certains classements indiquent que le record absolu a été atteint en 1998, et que les températures moyennes annuelles ont été moins élevées depuis lors. Outre le fait que d’autres méthodes de calcul de la température moyenne attribuent le record à 2005, les variations aléatoires d’une année à la suivante interdisent toute conclusion basée sur une année seulement et seules les moyennes sur plusieurs années ont un sens. L’étude de l’évolution de la température la plus récente, publiée en janvier 2010 par la NASA, conclut que la dernière décennie a été la plus chaude jamais enregistrée, la dernière année 2009 se classant au 3e rang après 2005 et 1998.

« Certaines reconstitutions des températures du passé montreraient des valeurs plus fortes que celles d’aujourd’hui et les climatologues distordraient ces données à leur convenance »

Nous ne possédons évidemment pas d’archives sur des mesures fiables de la température au-delà d’une centaine d’années. Une méthode célèbre et unanimement prisée consiste à analyser la composition de bulles d’air emprisonnées jadis dans les calottes polaires et que l’on récupère grâce à des carottages d’autant plus profonds qu’on veut remonter loin dans le temps. On fait également appel à l’analyse de l’extension des glaciers et à un certain nombre d’indicateurs reliés à la température : cernes des troncs d’arbre, plancton des sédiments lacustres et océaniques, analyse des pollens. Ces indicateurs sont sensibles à d’autres paramètres que la température et leur interprétation fait donc l’objet de discussions entre spécialistes et est nécessairement entachée d’incertitudes. La cohérence entre les résultats obtenus par les diverses méthodes est le principal facteur de crédibilité de la reconstitution. En aucun cas, une mesure locale isolée ne peut être considérée comme représentative d’une évolution mondiale.
La différence entre climatologie et météorologie

« Il serait illusoire de prévoir le climat dans un siècle, alors qu’on est incapable de faire des prévisions météorologiques pour le mois suivant »
La météorologie est l’étude du temps caractérisé par un ensemble de paramètres : température, pression atmosphérique, humidité, précipitations, vent, nébulosité. Les prévisions météorologiques ne sont possibles avec une fiabilité raisonnable quant aux tendances générales qu’à une échéance d’une semaine. La climatologie est l’étude du temps météorologique moyen sur une période suffisamment longue pour éliminer les fluctuations aléatoires et dégager des tendances significatives. Une trentaine d’années est généralement considérée comme un bon ordre de grandeur. Si des écarts de température de quelques degrés sont monnaie courante en météorologie, de tels écarts sont importants en climatologie. Par exemple, 5 à 6°C seulement séparent la température moyenne mondiale que nous connaissons actuellement de celle de la dernière période glaciaire au cours de laquelle l’Europe du Nord était recouverte d’une couche de glace épaisse de 3 km. Il est impossible de prévoir avec précision le temps qu’il fera à long terme parce que des variations infimes des conditions initiales engendrent des évolutions très différentes à longue échéance dans la réalité comme dans les modèles numériques. Par contre, il est possible de modéliser l’évolution du climat et on peut constater, en répétant plusieurs fois cette modélisation, que les résultats obtenus sont cohérents en ce qui concerne les moyennes, bien que les valeurs pour une année donnée varient de façon aléatoire.

« Comment pourrait-on croire au réchauffement climatique, alors que l’hiver a été long et rigoureux ? »

Interpréter un événement météorologique limité dans le temps et dans l’espace comme une preuve de l’existence ou au contraire de l’inexistence du changement climatique n’a aucun sens. Une vague de froid quelque part dans le monde (par exemple, l’hiver dernier en France plus rigoureux que les précédents, mais bien loin des records historiques) ne prouve pas que le réchauffement anthropique n’existe pas, pas plus que la douceur qui a perturbé le début des jeux olympiques d’hiver à Vancouver n’est la conséquence de ce dernier. La variation du climat est un changement de la moyenne sur une longue période des paramètres décrivant le temps : température, précipitations, vent, etc., les variations aléatoires du temps qu’il fait interdisant toute interprétation causale d’un événement isolé. Cette variabilité a toujours existé et continuera à exister : la vue simpliste d’une canicule perpétuelle n’est évidemment pas celle des spécialistes.
--- Fin de citation ---

Jacques:
Les preuves que Michel Petit est ignorant en géologie et en océanographie, et qu'il se contente de bluffer selon l'argumentaire communautariste de son gang :

Aucun âge géologique n'est mentionné dans son texte. De toutes les glaciations qui ont jalonné son histoire, seule la dernière, celle de Würm est évoquée, sans son nom. Le mot même de "glaciation" n'apparaît qu'une seule fois, et pour l'avenir ; et "interglaciaire" est inconnu.

Aucune trace de l'évolution de l'atmosphère en dioxygène, ni en dioxyde de carbone. La Terre selon Michel Petit commence il y a un million d'années avec les glaciations du Quaternaire (mais le mot même de Quaternaire est inconnu).

Or les cycles de Milankovitch existaient bien avant le Quaternaire, mais donnaient fort rarement lieu à des glaciations. Pourquoi cette différence ? Grand silence de Michel Petit.

Nous pouvons donc affirmer que Michel Petit est dans la grande désorientation temporelle, aussi privé de repères temporels qu'un vulgaire pékin du grand public, en tant que prétendu expert en sciences du globe et astrophysique.

Au moins est-il au clair avec l'océanographie ?
Vu par le grand public, il semblerait, car l'adjectif "océanique" figure une fois, et le substantif "océan" trois fois.
Las ! "océanique" n'est là que pour les sédiments qui devraient prouver la thèse carbocentrique.
"Océan" alors ?
Une fois dans une énumération vide de sens : "thermodynamique des fluides (océan et atmosphère)".
Une fois pour concéder que la solubilité du CO2 dépend de la température des eaux océaniques. Mais il annule aussitôt cela par l'affirmation d'un effet de serre carbonique, dont il surestime énormément l'importance. Et vas-y Toto de la boucle de rétroaction positive...
Enfin une dernière fois dans une échappatoire à la mise en évidence des truandages de températures par le GIEC : "les continents qui se réchauffent plus vite que les océans", en oubliant complaisamment qu'en climat continental, il fait non seulement plus chaud en été, mais surtout beaucoup plus froid en hiver.

Zéro mention des oscillations océaniques, que tout météorologue devrait connaître. Même pas le médiatique "El Niño"...

En revanche, Michel Petit appuie sur l'argument de puissance communautariste : "des milliers de chercheurs dans tous les pays".

Communautarisme...
Ou esprit de gang, on dirait en québécois.

Jacques:
Jean Jouzel la main dans le sac, en pleine charlatanerie, le 3 décembre 2008 :
http://www.journal-la-mee.fr/1929-le-climat-foutu-pour-les-20-ans-a

--- Citation de: Jean Jouzel ---Le réchauffement est sensible, chacun le sent bien. Onze des 12 dernières années ont été plus chaudes que toutes celles qui ont précédé depuis 1860. Voir par exemple le graphique qui correspond à la région nantaise. En même temps, on le sait bien, le nombre de jours de gel diminue. Cela donne des hivers très doux dans nos régions. Mais on sait que le réchauffement est inégalement réparti : d’autres régions en pâtissent considérablement.
--- Fin de citation ---

Rappelons les faits réels, décembre 2010 :
"Jusqu'à 60 cm dans les terres et 30 cm dans Cherbourg. Du *jamais vu* depuis l'ouverture en 1962 de la station Meteo France à Cherbourg."
(France 3.fr 01/12/10)


« Du *jamais vu* à Orléans depuis 1946 » : 30 cm de neige et des températures de - 15 °C quasiment du jour au lendemain ! Hier, Orléans s'est de nouveau réveillée sous un épais manteau neigeux.
(Ouest-France, mercredi 01 décembre 2010)


"17 jours de neige en 2 mois: un record !
Sur les mois de novembre et décembre, il a neigé dix-sept jours. Du *jamais vu* ! Le dernier record date de 1945 avec 10 jours de neige sur les deux mois."
(RTL info.be, 18/12/10)


"Au Royaume-Uni, c’est un véritable blizzard polaire qui s’est abattu sur l’aéroport d’Heathrow à Londres. Les pistes sont fermées pour permettre de dégager l‘épais manteau blanc sur l’un des aéroports les plus fréquentés du monde.
C’est le grand gel comme l’appellent les britanniques, du *jamais vu* depuis un siècle !"
(Euronews, 18/12/10)


Etc.

Jacques:
http://ecolesdifferentes.free.fr/CHAUDEVANT.htm :


--- Citation ---Réchauffement climatique:
4 à 7 degrés de plus l'été en France

PARIS - 06/12/04 -  - Chaud devant: le thermomètre pourrait afficher 4 à 7 degrés de plus en moyenne l'été en France sur la période 2070-2100, faisant apparaître la canicule de 2003 comme "un été froid", selon les derniers résultats du centre de recherche de Météo France.

Alors que s'ouvre à Buenos Aires la dixième conférence des Nations Unies sur le climat, Météo France confirme l'impact considérable pour la France du changement climatique si la concentration de gaz émis par les activités humaines continue d'augmenter dans l'atmosphère.

La France risque de se réchauffer davantage que la fourchette moyenne retenue par les experts de l'ONU pour la surface du globe (1,4 à 5,8 degrés d'ici la fin du siècle).

Le thermomètre pourrait gagner 4 à 7 degrés l'été à l'aube (minimales diurnes) et 2 à 4 degrés l'hiver dans l'après-midi (maximales diurnes).

"4 à 7 degrés, c'est considérable", souligne Michel Dequé, chercheur à Météo France. A titre de comparaison, pendant l'été caniculaire de l'été 2003, les températures moyennes étaient supérieures de 4,3 degrés aux normales saisonnières en France. La canicule a fait 15.000 morts dans l'Hexagone.

"A la fin du siècle, si un été caniculaire comme celui de 2003 arrivait, on appellerait ça un été froid", estime Michel Dequé.

"On aura dix fois plus de chances, un jour d'été quelconque, pris au hasard, de dépasser le seuil de 35 degrés", ajoute-t-il.

La fourchette +4 à +7 degrés l'été est une moyenne: cela signifie que dans certaines régions, le thermomètre grimpera de 9, voire 10 degrés l'été en 2070-2100 par rapport à aujourd'hui.

En montagne, les étés seront nettement moins frais, conséquence de la baisse de l'enneigement l'hiver.

Les hivers seront plus doux et pluvieux, surtout au Nord. "Le régime des pluies pourrait être changé", relève M. Dequé. "Il ne pleuvra pas forcément plus souvent, mais à chaque fois qu'il pleuvra, cela pourrait être plus intense", entraînant un risque d'inondation accru de certains fleuves.

En revanche, les précipitations augmenteraient faiblement l'hiver sur le Sud de la France, ce qui ne suffira pas à compenser la sécheresse accrue l'été. Cette sécheresse concerne la France, mais aussi la Grèce, la Turquie, le Maroc, "tous les pays du bassin méditerranéen".

Pour dresser la carte météo des années 2070-2100 en France, les chercheurs ont croisé les données de dix modèles informatiques européens dans le projet "Prudence".

Les résultats sont "robustes", estime Michel Dequé, du fait de la diversité des modèles utilisés. Les experts français, britanniques, espagnols, suédois etc.. ont fait tourner leurs super-calculateurs sur le scénario de réchauffement climatique le plus couramment utilisé en Europe, A2.

Ce scénario prévoit un triplement des concentrations de CO2 par rapport à l'ère pré-industrielle, du fait des rejets polluants des activités humaines.

La température moyenne de la France a gagné environ 1 degré depuis 1860 (+0,6 degré pour la planète), du fait de l'augmentation des gaz à effet de serre. Ceux-ci ont déjà grimpé de 280 ppm (parties par million) à 360 ppm en l'espace de 150 ans (entre 1850 et 2000), alors que leur concentration était restée inférieure à 300 ppm pendant au moins 500.000 ans.

Le scénario ne tient pas compte d'éventuelles mesures efficaces de lutte contre le réchauffement climatique, objet des conférences comme celle de Buenos Aires.

Selon les experts, il faudrait diminuer de 50% les émissions mondiales d'ici 2050 pour stabiliser le climat. Le protocole de Kyoto prévoit seulement une diminution de 5,2% des émissions des pays industrialisés en 2008-2012.

--- Fin de citation ---

Même adresse :

--- Citation ---Réchauffement climatique:
les scientifiques à nouveau au chevet de la planète

PARIS - 31 01 05 - Scientifiques et responsables gouvernementaux d'une trentaine de pays vont se pencher pendant trois jours cette semaine à Exeter (Grande-Bretagne) sur le réchauffement climatique et devraient dresser un constat pessimiste: la planète se réchauffe plus vite et avec des conséquences plus graves qu'on ne le pensait.
Une centaine de scientifiques et une soixantaine de ministres ou responsables gouvernementaux sont attendus mardi à Exeter (sud-ouest de la Grande-Bretagne), pour cette conférence internationale au cours de laquelle seront présentées 24 études relatives à l'impact des gaz à effet de serre sur le climat.

Ce conclave scientifique se tient à quelques jours de l'entrée en vigueur, le 16 février, du protocole de Kyoto, cet accord de lutte contre le changement climatique adopté sous l'égide de l'ONU en décembre 1997 auquel s'oppose avec virulence le président américain. L'isolement de George Bush sur ce dossier apparaît d'autant plus que son allié le plus proche, le Premier ministre britannique Tony Blair, qui préside cette année le G8, a fait de cette conférence un projet-fétiche.

La réunion d'Exeter doit mettre sur la table l'état des connaissances scientifiques, tenter de préciser les seuils dangereux, sans pour autant se prononcer sur les mesures politiques qu'il convendrait d'appliquer, a indiqué le président de la conférence Dennis Tirpak. "Les vingt-cinq prochaines années vont être décisives pour déterminer ce qui va se passer d'ici la fin du siècle (...). La conférence va tenter de rassembler les meilleures preuves possibles", a-t-il ajouté.

La dernière grande conférence scientifique sur le réchauffement climatique s'était tenue en 2001 sous l'égide de l'IPCC (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat, GIEC), levant les derniers doutes sur l'impact du rejet des gaz à effet de serre, qui bloquent dans l'atmosphère les rayons du soleil et modifient l'équilibre climatique de la planète.

Toutefois une grande marge d'incertitude demeure sur l'ampleur du phénomène, sa rapidité d'évolution et les régions les plus touchées. Selon IPCC, les températures devraient augmenter d'ici la fin du siècle dans une fourchette comprise en 1,4 et 5,8 degrés centigrade par rapport à 1990, selon que les volumes de gaz à effet de serre auront doublé ou quadruplé depuis l'ère pré-industrielle. Selon les scénarios de l'IPCC, le niveau de la mer monterait de 9 à 88 centimètres.

Mais au cours des cinq dernières années, les prévisions des scientifiques se sont affinées: "les gens commencent à réaliser que la fourchette haute des estimations est du domaine du possible", souligne Chris Jones, chercheur au Hadley Centre, où se tient la conférence d'Exeter. "En fait, il est maintenant pratiquement admis que ces changements climatiques sont d'ores et déjà visibles", ajoute le chercheur britannique.

"D'ici au milieu du siècle, des canicules comme celle de l'été 2003 en Europe seront la norme, et avant la fin du siècle, on regardera sans doute 2003 comme un été froid", selon Chris Jones.

Les travaux les plus récents, dont certains seront présentés à Exeter, suggèrent que le compte à rebours s'égrène plus vite que prévu. Selon l'une de ces études, il reste à peine quinze ans pour faire en sorte que la pollution due au gaz carbonique se stabilise d'ici la fin du siècle à 550 parties par million (ppm), deux fois le niveau de l'ère pré-industrielle.

Même stabilisées à ce niveau, les émissions de CO2 entraîneraient une hausse des températures comprise entre 2 et 11°, avec, dans l'hypothèse haute, des bouleversements climatiques dramatiques: fonte des glaciers et d'une partie de la calotte glaciaire, inondations, ouragans à la chaîne...
--- Fin de citation ---

Jacques:
Les résultats de cette propagande RCA sur le grand public, ici un voyagiste :
http://www.routard.com/mag_dossiers/id_dm/21/ordre/2.htm


--- Citation ---La dernière décennie affiche à son compteur de nombreux phénomènes climatiques qui affolent les écologistes et, de plus en plus, les citoyens. On réalise que les saisons sont de moins en moins marquées, que l’hiver est beaucoup plus doux et que la neige n’est plus systématiquement au rendez-vous... La MIES (Mission interministérielle de l’effet de serre) a par ailleurs répertorié quelques événements climatiques dramatiques survenus ces dernières années, ne serait-ce que sur le territoire français : le cyclone George passe aux Caraïbes en septembre 1998 ; en mai 99, de violents orages font trois morts et plusieurs blessés en Île-de-France ; la Somme déborde en mai 2001 ; une canicule fait rage durant l’été 2003...Autant d’exemples qui alertent l’opinion publique.

Au début du mois, les experts du GIEC (Groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) se sont réunis à Paris afin d’exposer leurs travaux sur l’avenir de la planète. Les conclusions qui en ressortent sont très inquiétantes, mais ont le mérite de mettre fin à la controverse : il est désormais certain à plus de 90 % que l’homme est responsable du réchauffement de la planète.

Tout d’abord, les gouvernements ne s’impliquent pas assez, préférant se soucier de l’économie plutôt que de l’écologie, fuyant toute responsabilité. Les pays industrialisés (Europe, Amérique du Nord) sont au premier rang, mais l’Asie est sur le point de rattraper tout le monde... Ensuite, les prévisions laissent apparaître des scénarios plutôt pessimistes. Les spécialistes sont formels : il y a urgence, la planète est en danger, il faut agir !

Les dérèglements ne sont pas prêts de s’arrêter et les problèmes de température, de précipitations, le niveau de la mer ou les catastrophes naturelles vont continuer à prendre de l’ampleur.

- Il fait (et fera) de plus en plus chaud : : depuis le début du XXe siècle, la température de surface a augmenté de 0,7 °C. Depuis 1850, les dix années les plus chaudes sont postérieures à 1994. Selon les travaux des Nations Unies sur le changement climatique, les chercheurs s’accordent à dire que le réchauffement planétaire atteindra 1,8 à 4 °C supplémentaires au cours des cent prochaines années. Mais ce réchauffement se répartit inégalement : les saisons, par exemple, ne subissent pas les mêmes changements. Les hivers se réchauffent plus que les étés. En Europe, il y a moins de jours très froids et plus de jours très chauds, l’augmentation de la température est beaucoup plus visible la nuit que le jour et, surtout, elle est bien plus rapide sur les continents que sur les océans.

- Toujours plus d'eau : la quantité des précipitations s’est accrue sur les continents aux latitudes élevées de l’hémisphère Nord. Le niveau de la mer a augmenté de 15 à 20 cm au cours du XXe siècle. Ce phénomène est imputable à l’augmentation de la température moyenne du globe. Compte tenu de la fonte des glaces, la plupart des glaciers ont perdu de leur volume et contribuent (à 30 %) à la hausse du niveau de la mer. Le Groenland perd environ 150 gigatonnes de glaces par an depuis 15 ans, et la mer de glace, près du Mont-Blanc, a reculé de 9 km en 150 ans... Le niveau moyen global d’élévation actuel est d’environ 3 mm par an, et atteint 20 mm dans certaines régions du monde !
Pour l’an 2100, il est prévu une élévation de 18 à 59 cm du niveau marin, ce qui menace fortement les régions côtières de certains pays pauvres, comme le Bangladesh ou les Maldives. Mais pas besoin d’aller aussi loin : la Camargue pourrait également risquer une submersion... Deux cent millions de personnes pourraient être forcées de quitter leur habitat, englouti sous les eaux.

- Des tempêtes plus intenses : : le phénomène climatique El Niño, à l’origine de sécheresses et d’inondations dans de nombreuses parties du globe, s’est renouvelé plus fréquemment entre 1990 et 1995 qu’au cours des cent vingt dernières années. Les experts restent cependant prudents : les ouragans ne seraient pas plus nombreux, mais plus violents. Selon le dernier rapport du GIEC, ce renforcement en puissance peut être attribué au réchauffement climatique à hauteur de 50 %. Les météorologues de Météo France s’accordent à dire qu’ils sont beaucoup plus intenses depuis 1995. C’est aussi leur trajectoire qui se modifie : ils se décalent vers l’Est et l’Europe serait ainsi visée.

--- Fin de citation ---

Je rappelle que grâce au réchauffement Climatique Anthropique, la saison de ski nordique a débuté le 1er décembre 2010 à Vaulx en Velin, altitude 175 m :
http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=1371.0...

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