« Réponse #8 le: 13 octobre 2010, 07:17:16 »
Lettre de démission de l'APS d'Harold Lewis, membre depuis 67 ans.http://www.maxisciences.com/environnement/une-demission-qui-ne-mache-pas-ses-mots_mrm39213.htmlUne démission qui ne mâche pas ses mots.
Skyfall, publié le 12 octobre 2010
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Ambiance à l'APS, (American Physical Society, société américain de physique) … Traduction de PapyJako.
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Lettre de démission de l'APS d'Harold Lewis, membre depuis 67 ans.
De : Hal Lewis, University of California, Santa Barbara
A : Curtis G. Callan, Jr., Princeton University, President of the American Physical Society
Le 6 octobre 2010
Cher Curt,
Lorsque j’ai rejoint la Société Américaine de Physique il y a soixante-sept ans, elle était plus petite, plus modérée, et n’était pas encore corrompue par l’argent (une menace que Dwight Eisenhower avait évoquée il y a un demi-siècle -voir ci-dessous, NdA- ).
Effectivement, le choix de la profession de physicien était alors la garantie d’une vie de pauvreté et d’abstinence. La Seconde guerre mondiale a changé tout cela. La perspective de gains matériels motivait alors peu de physiciens. Il y a à peine 35 ans, lorsque j’ai dirigé la première étude de l’APS sur le thème controversé sur le plan social et scientifique de la sécurité des réacteurs, bien qu’il y ait eu à l’extérieur beaucoup de fanatiques, il n’y a pas eu de signes d'une pression démesurée sur nous, physiciens. Nous étions donc en mesure de produire ce que je crois avoir été une évaluation honnête de la situation à ce moment là. Nous étions confortés par la présence d’un comité de surveillance composé de Pief Panofsky, Vicki Weisskopf, and Hans Bethe, tous des physiciens éminents et inattaquables. Je suis fier de ce que nous avons fait dans cette atmosphère très tendue. A la fin, le comité de surveillance, dans son rapport au Président de l’APS, a souligné l’indépendance complète de notre travail, et prédit que ce rapport serait attaqué des deux cotés. Quel meilleur compliment pouvait-il faire ?
Comme cela a changé aujourd’hui. Les géants (de la physique, NdT) ne sont plus là, et l’argent est devenu la raison d’être de la plus grande part de la recherche en physique, un moyen de survie pour plus encore, et le soutien d'un nombre incalculable d’emplois. Pour des raisons qui vont s'éclaircir, ma fierté initiale d’être un membre de l’APS puis durant toutes ces années, s’est transformée en honte et je me vois contraint, sans aucun plaisir, à vous présenter ma démission de la Société.
C’est bien sûr l’escroquerie du réchauffement climatique avec les (littéralement) milliers de milliards de dollars qui la dirigent, qui a corrompu tant de scientifiques, et a poussé l’APS devant elle comme une vague scélérate. C’est la plus grande et la plus fructueuse fraude pseudo-scientifique que j’ai vue dans ma longue vie de physicien. Quiconque a le moindre doute à ce sujet devrait se forcer à lire les documents du ClimateGate, qui la met à nu. (Le livre de Montford présente très bien les faits). Je ne crois pas qu’il existe un seul vrai physicien, ni un seul scientifique, qui puisse lire cette chose sans écœurement. Je pourrais presque définir le mot scientifique avec cet écoeurement.
Et, qu’a fait l’APS, en tant qu’organisation, face à ce défi ? Il a accepté la corruption comme une norme, et l'a intégrée. Par exemple :
1 - Il y a environ un an, certains d’entre nous ont envoyé un e-mail sur ce sujet à une partie des membres. L’APS ignora le fond du sujet, mais le Président à l'époque a ouvert une enquête hostile sur la façon dont nous nous étions procuré les adresses mail. Lorsque les jours étaient meilleurs, l’APS encourageait les discussions sur les sujets importants et de fait, sa charte en fait son objet principal. Rien de plus. Tout ce qui a été fait dans cette dernière année était destiné à éteindre le débat.
2 - La déclaration effroyablement tendancieuse de l’APS sur le changement climatique a apparemment été écrite par quelques personnes au cours d’un repas, et n’est certainement pas représentative de la qualité des membres de l’APS tels que je les connais depuis longtemps. Quelques-uns d’entre nous ont alors adressé une pétition au Conseil pour qu’il la reconsidère. Un des signes remarquables de l'(in)distinction de la déclaration était le mot empoisonné « irréfutable », qui caractérise peu de choses en physique, et certainement pas pour celle en cause. En réponse, l’APS a nommé un comité secret qui ne s’est jamais réuni, qui ne s’est pas donné la peine de parler aux sceptiques, et qui a pourtant confirmé la déclaration dans son entier. (Ils ont admis que le ton était un peu dur, mais étonnamment ont conservé le mot « irréfutable » pour décrire les preuves, position que personne ne soutient). Finalement, le Conseil a confirmé la déclaration originelle, mot pour mot, mais a approuvé une explication beaucoup plus longue, qui admet qu’il y aurait des incertitudes, mais pour les balayer et confirmer totalement l’original. La déclaration originale, qui représente actuellement la position de l’APS, contient aussi ce que je considère comme une recommandation pompeuse et idiote à tous les gouvernements du monde comme si l’APS était le maître de l’univers. Il ne l’est pas et cela me gêne que nos dirigeants semblent le penser. Ce n'est ni une plaisanterie ni un jeu, ce sont des affaires sérieuses qui impliquent nombre de nos fondements nationaux, et la réputation de la Société comme société scientifique est en jeu.
3 - Dans l’intervalle, le scandale du ClimateGate fit irruption dans les média, et les machinations des principaux alarmistes furent révélées au monde. C’était une tromperie à une échelle que je n’avais jamais vue, et les mots me manquent pour décrire son énormité. Aucun effet sur les positions de l’APS. Aucun. Ce n’est pas de la science, d’autres forces sont à la manœuvre.
4 - Alors, quelques uns d’entre nous ont essayé de remettre la science dans le débat (cela est, après tout, l’objectif déclaré et historique de l’APS), et ont rassemblé les 200 signatures et plus nécessaires pour soumettre au Conseil une proposition d’un groupe d’actualité sur le changement climatique, imaginant qu’une discussion ouverte sur les points scientifiques...
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http://www.skyfall.fr/?p=6484 - Alors, quelques uns d’entre nous ont essayé de remettre la science dans le débat (cela est, après tout, l’objectif déclaré et historique de l’APS), et ont rassemblé les 200 signatures et plus nécessaires pour soumettre au Conseil une proposition d’un groupe d’actualité sur le changement climatique, imaginant qu’une discussion ouverte sur les points scientifiques, dans la meilleure tradition de la physique, serait un bénéfice pour tous, et aussi une contribution à la nation. Je dois observer que la collecte des 200 signatures n’a pas été chose aisée, car vous nous avez refusé l’usage de la liste des membres de l’APS. Nous nous sommes strictement conformés aux règles de la Charte de l’APS, et avons décrit en détail ce que nous avions en tête, simplement mettre le problème au grand jour.
5 - A notre stupéfaction, la Charte soit maudite, vous avez refusé de prendre en compte notre pétition; en revanche, vous avez utilisé votre contrôle de la liste de distribution pour organiser un scrutin interrogeant les membres sur la création d'un groupe technique (NdT : « TG ») sur le climat et l’environnement. Vous avez demandé aux membres s’ils signeraient une pétition pour former un groupe sur le sujet-à-définir-ultérieurement, sans la fournir et beaucoup de réponses ont été affirmatives. (Si vous aviez parlé de sexe, vous auriez obtenu encore plus de marques d’intérêt). Il n’y avait bien sûr ni pétition, ni proposition, et vous avez maintenant abandonné la partie Environnement, donc l’ensemble de l’affaire est contestable. (N’importe quel juriste vous dira qu’il n’est pas possible de rassembler des signatures sur une pétition vague et de la remplir ensuite à votre guise). Le seul objectif de la manœuvre était d’esquiver votre responsabilité vis-à-vis de la Charte, de présenter notre pétition au Conseil.
6 - Et maintenant vous avez encore créé un comité secret en plus pour organiser votre propre groupe technique, ignorant simplement notre légitime pétition.
La direction de l’APS a joué avec la question depuis le début pour éviter une conversation sérieuse au sujet de la valeur des affirmations relatives au changement climatique. Vous étonnez-vous que j’aie perdu confiance dans l’organisation ?
Je ressens la nécessité d’ajouter quelques mots, qui ne forment qu'une conjecture, car il est toujours risqué de discuter des motifs des autres. Ces machinations à la direction de l’APS sont tellement bizarres qu’elles ne peuvent pas avoir une explication simple. Certains ont prétendu que les physiciens d’aujourd’hui ne sont pas aussi intelligents qu’ils l’ont été par le passé, mais je ne le pense pas. Je crois que c’est l’argent, exactement ce contre quoi Eisenhower nous avait mis en garde il y a un demi-siècle. Il y a en effet des milliards de dollars en jeu, sans parler de la célébrité et de la gloire (et des voyages fréquents dans des îles exotiques) qui accompagnent la carte de membre du club. Votre propre département de physique (celui dont vous êtes président) perdrait des millions par an si la bulle du réchauffement climatique éclatait. Quand l'université de Pennsylvanie a absout Michael Mann de toute faute, et quand l’université d’East Anglia a fait de même pour Phil Jones, elles ne pouvaient ignorer les pénalités financières qui résulteraient d’une décision différente. Comme dit le dicton, il n’est pas nécessaire d’être météorologiste pour savoir d’où souffle le vent. Puisque je ne suis pas philosophe, je me garderai d’explorer jusqu’à quel point l’intérêt personnel éclairé croise la ligne de la corruption, mais une lecture attentive des documents du ClimateGate montrent clairement qu’il ne s’agit pas d’une question académique.
Je ne veux pas participer à ça, merci donc d’accepter ma démission. L'APS ne me représente plus, mais j’espère que nous restons amis.
Hal
Harold Lewis est
- Professeur émérite de physique à l’université de Californie à Santa Barbara et ancien président ;
- Ancien membre du Conseil de défense, président du comité technologique ;
- Président de l’étude DSB sur l’hiver nucléaire ;
- Ancien membre du Comité consultatif de sûreté nucléaire ;
- Ancien membre du groupe présidentiel de supervision de sûreté nucléaire,
- Président du groupe d’études de l’APS sur la sureté des réacteurs nucléaires, Président du groupe d’évaluation des risques
- Co-fondateur et ancien président de JASON
- Ancien membre du Conseil scientifique consultatif de l’USAF
Et la version américaine :
http://blogs.telegraph.co.uk/news/jamesdelingpole/100058265/US physics professor: 'Global warming is the greatest and most successful pseudoscientific fraud I have seen in my long life'
Harold Lewis is Emeritus Professor of Physics at the University of California, Santa Barbara. Here is his letter of resignation to Curtis G. Callan Jr, Princeton University, President of the American Physical Society.
Anthony Watts describes it thus:
This is an important moment in science history. I would describe it as a letter on the scale of Martin Luther, nailing his 95 theses to the Wittenburg church door. It is worthy of repeating this letter in entirety on every blog that discusses science.
It’s so utterly damning that I’m going to run it in full without further comment. (H/T GWPF, Richard Brearley).
Dear Curt:
When I first joined the American Physical Society sixty-seven years ago it was much smaller, much gentler, and as yet uncorrupted by the money flood (a threat against which Dwight Eisenhower warned a half-century ago). Indeed, the choice of physics as a profession was then a guarantor of a life of poverty and abstinence—it was World War II that changed all that. The prospect of worldly gain drove few physicists. As recently as thirty-five years ago, when I chaired the first APS study of a contentious social/scientific issue, The Reactor Safety Study, though there were zealots aplenty on the outside there was no hint of inordinate pressure on us as physicists. We were therefore able to produce what I believe was and is an honest appraisal of the situation at that time. We were further enabled by the presence of an oversight committee consisting of Pief Panofsky, Vicki Weisskopf, and Hans Bethe, all towering physicists beyond reproach. I was proud of what we did in a charged atmosphere. In the end the oversight committee, in its report to the APS President, noted the complete independence in which we did the job, and predicted that the report would be attacked from both sides. What greater tribute could there be?
How different it is now. The giants no longer walk the earth, and the money flood has become the raison d’être of much physics research, the vital sustenance of much more, and it provides the support for untold numbers of professional jobs. For reasons that will soon become clear my former pride at being an APS Fellow all these years has been turned into shame, and I am forced, with no pleasure at all, to offer you my resignation from the Society.
It is of course, the global warming scam, with the (literally) trillions of dollars driving it, that has corrupted so many scientists, and has carried APS before it like a rogue wave. It is the greatest and most successful pseudoscientific fraud I have seen in my long life as a physicist. Anyone who has the faintest doubt that this is so should force himself to read the ClimateGate documents, which lay it bare. (Montford’s book organizes the facts very well.) I don’t believe that any real physicist, nay scientist, can read that stuff without revulsion. I would almost make that revulsion a definition of the word scientist.
So what has the APS, as an organization, done in the face of this challenge? It has accepted the corruption as the norm, and gone along with it. For example:
1. About a year ago a few of us sent an e-mail on the subject to a fraction of the membership. APS ignored the issues, but the then President immediately launched a hostile investigation of where we got the e-mail addresses. In its better days, APS used to encourage discussion of important issues, and indeed the Constitution cites that as its principal purpose. No more. Everything that has been done in the last year has been designed to silence debate
2. The appallingly tendentious APS statement on Climate Change was apparently written in a hurry by a few people over lunch, and is certainly not representative of the talents of APS members as I have long known them. So a few of us petitioned the Council to reconsider it. One of the outstanding marks of (in)distinction in the Statement was the poison word incontrovertible, which describes few items in physics, certainly not this one. In response APS appointed a secret committee that never met, never troubled to speak to any skeptics, yet endorsed the Statement in its entirety. (They did admit that the tone was a bit strong, but amazingly kept the poison word incontrovertible to describe the evidence, a position supported by no one.) In the end, the Council kept the original statement, word for word, but approved a far longer “explanatory” screed, admitting that there were uncertainties, but brushing them aside to give blanket approval to the original. The original Statement, which still stands as the APS position, also contains what I consider pompous and asinine advice to all world governments, as if the APS were master of the universe. It is not, and I am embarrassed that our leaders seem to think it is. This is not fun and games, these are serious matters involving vast fractions of our national substance, and the reputation of the Society as a scientific society is at stake.
3. In the interim the ClimateGate scandal broke into the news, and the machinations of the principal alarmists were revealed to the world. It was a fraud on a scale I have never seen, and I lack the words to describe its enormity. Effect on the APS position: none. None at all. This is not science; other forces are at work.
4. So a few of us tried to bring science into the act (that is, after all, the alleged and historic purpose of APS), and collected the necessary 200+ signatures to bring to the Council a proposal for a Topical Group on Climate Science, thinking that open discussion of the scientific issues, in the best tradition of physics, would be beneficial to all, and also a contribution to the nation. I might note that it was not easy to collect the signatures, since you denied us the use of the APS membership list. We conformed in every way with the requirements of the APS Constitution, and described in great detail what we had in mind—simply to bring the subject into the open.<
5. To our amazement, Constitution be damned, you declined to accept our petition, but instead used your own control of the mailing list to run a poll on the members’ interest in a TG on Climate and the Environment. You did ask the members if they would sign a petition to form a TG on your yet-to-be-defined subject, but provided no petition, and got lots of affirmative responses. (If you had asked about sex you would have gotten more expressions of interest.) There was of course no such petition or proposal, and you have now dropped the Environment part, so the whole matter is moot. (Any lawyer will tell you that you cannot collect signatures on a vague petition, and then fill in whatever you like.) The entire purpose of this exercise was to avoid your constitutional responsibility to take our petition to the Council.
6. As of now you have formed still another secret and stacked committee to organize your own TG, simply ignoring our lawful petition.
APS management has gamed the problem from the beginning, to suppress serious conversation about the merits of the climate change claims. Do you wonder that I have lost confidence in the organization?
I do feel the need to add one note, and this is conjecture, since it is always risky to discuss other people’s motives. This scheming at APS HQ is so bizarre that there cannot be a simple explanation for it. Some have held that the physicists of today are not as smart as they used to be, but I don’t think that is an issue. I think it is the money, exactly what Eisenhower warned about a half-century ago. There are indeed trillions of dollars involved, to say nothing of the fame and glory (and frequent trips to exotic islands) that go with being a member of the club. Your own Physics Department (of which you are chairman) would lose millions a year if the global warming bubble burst. When Penn State absolved Mike Mann of wrongdoing, and the University of East Anglia did the same for Phil Jones, they cannot have been unaware of the financial penalty for doing otherwise. As the old saying goes, you don’t have to be a weatherman to know which way the wind is blowing. Since I am no philosopher, I’m not going to explore at just which point enlightened self-interest crosses the line into corruption, but a careful reading of the ClimateGate releases makes it clear that this is not an academic question.
I want no part of it, so please accept my resignation. APS no longer represents me, but I hope we are still friends.
Hal
Harold Lewis is Emeritus Professor of Physics, University of California, Santa Barbara, former Chairman; Former member Defense Science Board, chmn of Technology panel; Chairman DSB study on Nuclear Winter; Former member Advisory Committee on Reactor Safeguards; Former member, President’s Nuclear Safety Oversight Committee; Chairman APS study on Nuclear Reactor Safety
Chairman Risk Assessment Review Group; Co-founder and former Chairman of JASON; Former member USAF Scientific Advisory Board; Served in US Navy in WW II; books: Technological Risk (about, surprise, technological risk) and Why Flip a Coin (about decision making)
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La science se distingue des autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences