Le problème Didier c'est que ces "anti-réchauffement climatique" (RCA pour reprendre leur langage), bref les soit disant "sceptiques" forment une véritable secte sur le net...
La science et surtout la qualité scientifique sont définitivement incompatibles avec le militantisme.
Il se trouve que j'ai choisi, depuis longtemps. Pas d'un seul coup, mais progressivement, en plusieurs dizaines d'années. Et le choix moral, initialement instinctif (ou réactif ?), n'est pas grand chose tant qu'il n'est pas soutenu par la technique et les méthodes, qu'il faut apprendre, tant qu'il n'a pas été revisité et précisé à mesure des expériences.
La maturité scientifique, cela ne tombe pas du ciel, tout cuit dans s'bec. Cela se conquiert dans les efforts et les désillusions ; ça a bien des traits communs avec la démocratie : nous n'aurons jamais de victoire définitive, jamais de repos.
Il s'en faut de loin que toutes les sciences ou apparences de sciences aient à ce jour acquis la même maturité.
De désillusions en révolutions (la dernière en date est la révision complète de la systématique et de la paléontologie à la lumière des décodages génétiques), c'est certainement la biologie qui est la science qui a conquis la plus grande maturité scientifique, à ce jour.
Exemplaire fut le traitement de la déception par l'humour, par Thomas Huxley :"
Oui, Bathybius, je l'aimais bien. Je l'ai même porté sur les fonts baptismaux. Mais que voulez-vous ! Il arrive que les meilleurs amis vous lâchent !". C'était au 19e siècle.
La tectonique a conquis sa maturité il y a une quarantaine d'années - ou un peu plus ? -, quand elle a renvoyé le mythe du
géosynclinal dans les poubelles de l'histoire, et a identifié les plaques de la croûte terrestre, et les différents modes de limites de plaques. La vulgarisation a du mal à suivre, par exemple tous les Guides Géologiques Régionaux parus chez Masson sont à réécrire, quant à la tectonique explicative.
Ce n'est pas le lieu ici, et je n'ai pas le temps ce jour, pour vous détailler des apparences de sciences, assez apparentes pour esbrouffer le gogo, qui à ce jour n'ont pas encore conquis leur maturité. La liste est impressionnante, en sciences humaines comme en sciences dures. J'en ai déjà détaillé plusieurs sur d'autres supports, mais la liste de leurs symptômes pathologiques communs n'est pas encore écrite. Ce sera le prochain article.
Ici un militant comme Jean Jouzel, tout décoré qu'il soit, ne sera jamais scientifique. Bien trop prisonnier de sa militance, et de l'ivresse du pouvoir politique, l'astrologue officiel de la Cour du petit roi :
http://www.journal-la-mee.fr/IMG/article_PDF/article_a1929.pdfou
http://www.journal-la-mee.fr/1929-le-climat-foutu-pour-les-20-ans-ahttp://www.batiactu.com/edito/la-france-presente-son-plan-d-adaptation-au-change-29663.phpExactement comme Trofim Dénissovitch Lyssenko, et pour les mêmes raisons.
Sans doute dans quarante ans, quand les escrocs actuellement au pouvoir seront morts, quand elle aura appris à ne plus tricher avec les épreuves de réalité, quand elle aura appris à gérer les démentis cinglants et les désillusions que l'expérience inflige, la climatologie parviendra-t-elle à devenir une science. Les plus jeunes d'entre vous verront cela sans doute. Pour le moment, nous en sommes loin.
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Le contrat social du scientifique inclut le mandat de se piloter
en exactitude : le système de production des connaissances,
il est présumé le piloter en exactitude et non en traditions, ni
en stratégies de pouvoir, ni en narcissisme, ni en corruption.