A la manière d'Hélène Palma et de Martin Dufresne, et aussi de Robert Faurisson :
Le débarquement en Normandie n’a jamais eu lieu !
Par Faubert Robinsonhttp://www.phdn.org/negation/fous/intoxnormandie.html Il est des mythes qui ont la vie dure. Sans doute parce que le martèlement a remplacé le vraisemblable et que nos doucereuses âmes bercées par la société de consommation instaurée par la Conspiration des Sages de Sion by the Rivers of Babylon se réfugient paresseusement dans la réception sommeillante des même mensonges que les différents Gouvernements de la planète lui assènent quotidiennement.
L’un de ces mensonges porte sur un fait considéré comme un événement majeur de la Deuxième Guerre Mondiale. Je veux parler, non pas du mariage entre le Führer (Heil !) et la plantureuse Eva Braun2, mais de cette opération militaire décrite comme l’une des plus colossales de tous les temps, à savoir l’opération Overlord, le débarquement des Alliés en Normandie.
On connaît l’histoire officielle : le 6 juin 1944, près de 135 000 hommes ont pris d’assaut les plages normandes défendues par le fameux et fumeux Mur de l’Atlantique, première étape vers l’invasion de l’Europe par Coca Cola, Hollywood Chewing-Gum et Hollywood tout court. La culture allemande, à base de Schnaps, de Kronenburg et de Deutsche Wochenschau n’allait jamais se remettre de cette offensive en règle. Les films de qualité, tels Suce le juif ou bien encore ces charmantes comédies comme L’Afrikakorps fait du ski , L’Afrikakorps chez les nudistes et le troisième volume de la trilogie Mais où est donc passé l’Afrikakorps , allaient laisser place à de douteuses séries télévisées à l’insipidité rebutante, comme Derrick ou bien même Le Renard... Je n’insiste pas : l’enjeu est bien la suprématie de la culture américaine.
Et pourtant, à la lumière de mon enquête, après avoir falsif... lu des dizaines de documents, je suis en mesure de démonter ce nouveau mensonge qui a assis cette suprématie. Non, le Débarquement n’a pas eu lieu. Oui, c’est un mensonge servi par des officines travaillant en étroite collaboration avec les Sages du Mémorial de Caen. J’y reviendrai. En attendant, place à la démonstration.
I. Une logique insoutenable
Il faut parfois savoir faire preuve du bon sens le plus élémentaire. Or, la thèse du Débarquement en Normandie, ainsi que nous le verrons, est une atteinte au bon sens. Logique. Historique. Ethique.
1/ Tout débarquement sur les côtes normandes est impossible
Si l’on en croit la version officielle, le débarquement aurait eu lieu dans le Cotentin. C’est absurde.
a) Impossibilité physique
Qui connaît le Cotentin sait très bien que cette zone est parsemée de falaises qui la rendent difficile d’accès. Naturellement, les désinformateurs ne l’ignorent pas, et tentent de nous montrer malgré tout que si le débarquement a été accompli, il ne s’en est pas moins soldé par de lourdes pertes. L’assaut de la Point du Hoc, par exemple, aurait été menée par 225 Rangers, qui auraient perdu les 4/5e de leurs effectifs.
b) Impossibilité logique
On voit mal pourquoi les Alliés auraient tenu à débarquer en Normandie. Cette zone était difficile d’accès, la traversée était plus longue, et les avions militaires avaient moins de temps à consacrer au soutien du Débarquement.
En fait, tout militait pour une attaque dans le Pas de Calais, qui, lui, était plus proche, plus facile d’accès. Certes le Mur de l’Atlantique y était plus fourni, mais les Alliés, qui n’ont pas hésité à sacrifier des milliers d’hommes durant la Grande Guerre, auraient-ils reculé ?
Pourtant, l’on s’efforce de nous faire croire que les Alliés auraient bien attaqué la Normandie, c’est à dire qu’ils auraient choisi la voie la plus difficile... Ou l’histoire du cambrioleur qui préfère ne pas passer par la porte d’entrée en dépit de son attirail et qui ne songe qu’à traverser le jardin de la propriété malgré la présence du chien dangereux, ce pour franchir la fenêtre du deuxième étage... Rappelons en effet que les U-Boote de l’Amiral Dönitz patrouillaient dans le secteur. Traverser la Manche était donc très risqué.
c) Impossibilité météorologique
Le 4 juin 1944, Rommel, commandant en chef du Groupe d’Armées B, se rendait en Allemagne pour fêter l’anniversaire de sa femme. Pourquoi cet officier si talentueux a-t-il pris sur lui de quitter son poste deux jours avant le Jour le Plus Long pour une si piètre banalité ? D’abord parce qu’il souhaitait également rencontrer le Führer (Heil !). Mais surtout, parce qu’il savait que les Alliés ne débarqueraient jamais ce mois-ci. Car le temps était défavorable.
Tous les bulletins météo le confirment : la journée du 6 juin fut soumise à un temps exécrable. Pas une photo de ce soit-disant événement ne montre un temps globalement clément, pas une.
Certes, les services météo alliés avaient prévu une nette embellie, mais elle ne durerait que 24 heures3. Or, quiconque sait qu’il ne suffit pas de débarquer, il faut encore pouvoir se maintenir. Et en raison de la puissance de feu de l’armée allemande, les Alliés auraient besoin de leur supériorité aérienne. Or le temps de juin serait plus que maussade, restreignant les facultés d’intervention de l’armée de l’air alliée, au passage très douée dès qu’il s’agit de détruire d’innocentes villes allemandes. Les Alliés ne pouvaient assurément pas risquer un désastre, en sachant que leurs troupes ne pourraient être soutenues par l’aviation.
2/ La Normandie moins bien défendue ? Autopsie d’un mythe
L’un des arguments avancés par les tenants de la thèse « normande » est de dire que les Alliés ont débarqué en Normandie parce qu’elle était moins bien défendue que le Pas de Calais. L’on a vu que ce point de vue était logiquement intenable, compte tenu des précédentes affaires où les politiciens judéo-alliés n’ont pas hésité à sacrifier des centaines de milliers d’hommes dans des opérations hasardeuses, comme les Dardanelles durant la guerre de 14/18 ou même l’intervention britannique en Grèce de 1941.
Historiquement, on peut même éprouver des doutes. Il est établi que la 352e division allemande, formation de qualité, avait été affectée au secteur de Vierville sur Mer. Si l’on en croit Pierre Montagnon : « les défenses de Vierville à Coleville [sont constituées de] 8 casemates dotées de canons d’un calibre supérieur à 75 ou d’armes automatiques ; 17 positions antichars munies de canons de 37 à 75 ; quatre positions antichars munies de canons de 37 à 75 ; 4 positions d’artillerie de campagne ; 6 fosses à mortiers ; 38 fosses à tubes lance-fusées ; 85 emplacements de mitrailleuse. »4. Autrement dit, des défenses importantes.
Les chroniqueurs (escroqueurs devrait-on dire) ne le nient pas. Mais ils invoquent l’ignorance des Alliés pour justifier l’envoi de leurs troupes dans ce secteur ! C’est là qu’intervient l’un des plus grands canulars de ce dossier, canular mis en œuvre par Paul Carell dans son livre Ils arrivent !5 consacré au rôle qu’aurait joué l’armée allemande dans la prétendue bataille de Normandie. Que dit Paul Carell ? Que la Résistance a effectivement transmis le renseignement sur la présence de la 352e division, mais par voie de pigeon voyageur. Or, nous dit cet historien, un sniper allemand a abattu ce malheureux pigeon... Naturellement, Paul Carell ne nous fournit aucun détail supplémentaire, aucune source pour vérifier la pertinence de son affirmation. L’Allemand n’est même pas nommé, pas plus que le pigeon. Aucune trace, ni de l’Allemand, ni de la sépulture du pigeon, n’a été retrouvée. Par ailleurs, puisque ledit pigeon travaillait pour l’ Intelligence Service , on aurait pu retrouver dans les archives du Public Record Office une preuve de l’existence dudit pigeon, comme une fiche de salaire granulé, par exemple. En dix minutes de recherche au sein de ces archives, je n’ai rien trouvé de tel. Précisons qu’aucune médaille de la Résistance n’a été versée à ce pigeon, obscur héros du devoir, comme s’il avait été oublié de tous...
L’affirmation de Paul Carell s’effondre lorsque l’on se réfère à un autre ouvrage normandiste, celui de Georges Blond6. On trouve en effet à la page 255 de l’édition en poche de 1994 ces propos du général Huebner, chef de la 1 ère division américaine prétendument requise pour l’attaque d’Omaha7 : « D’après nos renseignements, [la 352e division] est une bonne unité, comprenant de nombreux vétérans du Front russe. » Ces propos, Huebner les tient avant le prétendu Débarquement. Ce qui prouve donc que les Américains savaient que la Normandie était très bien défendue !
Rappelons également que le Führer (Heil !) avait un temps estimé que les Alliés attaqueraient en Normandie. Le Feldmaréchal Rommel avait aussitôt renforcé les défenses dans le secteur et trois divisions de Panzer étaient en mesure d’y intervenir rapidement : la 21e, la 12e SS et la Panzerlehr. Autant de bonnes formations, notamment la deuxième, dirigée par d’anciens cadres de la Leibstandarte Adolf Hitler qui avaient fait leurs premières armes sur le front russe, et surtout la 3e, dirigée par un ancien adjoint de Rommel, Bayerlein, à qui Guderian avait dit, en parlant de sa division blindée : « Avec cette division-là, vous rejetterez à vous tout seul les Anglo-Américains à la mer. »8.
La thèse selon laquelle les Alliés auraient attaqué en Normandie parce qu’elle était censée être moins bien défendue que le Pas de Calais ne tient donc pas la route.
Les Alliés n’ont donc pu, logiquement, débarquer en Normandie. Il s’agit dès à présent de prouver que ce Débarquement n’a, dans les faits, jamais eu lieu.
II. Inexistence historique
Soyons clairs dès le départ : il n’existe aucun élément fiable à l’appui de la thèse normandiste : aucune trace, aucune photo, aucun témoin, aucun document.
1/ Les traces de la bataille
Une bataille, c’est connu, ça laisse des traces : ruines, cadavres, carcasses de véhicules.
Or, en Normandie, rien de tel. L’on chercherait en vain des ruines dans la ville de Caen, par exemple, alors que la bataille est censée avoir été l’une des plus terribles de la guerre et avoir ravagé la ville. De même ne trouve-t-on que peu de blockhaus sur les plages... Et dans un état si pitoyable parfois que l’on peut raisonnablement se poser la question de savoir qui les a détruits. Rien ne prouve en effet que ces bunkers n’aient été intentionnellement démolis par le Génie civil français pour faire avaler la version d’un affrontement au jour du 6 juin 1944.
L’on trouve certes un nombre plutôt impressionnant de cratères sur la Pointe du Hoc, censée avoir été bombardée par la Flotte et l’aviation alliée, avant d’être prise d’assaut par les Rangers. Là encore, ce ne sont que des cratères. Rien ne prouve que ces cratères résultent de tirs d’artillerie effectués le 6 juin 1944. Les tests au Carbone 14 ont montré que ces cratères avaient fort bien pu apparaître entre 1850 et 2000...
C’est en vain, donc, que l’on chercherait des traces de cette bataille. Preuve qu’elle n’a pas eu lieu.
2/ Les photographies de la bataille
L’on connaît les photographies présentées comme étant celles du Jour J où l’on aperçoit des dizaines de GI’s prenant pied sur les plages.
Oui mais quelles plages ? Après tout, les Alliés ont débarqué en Afrique du Nord, en Sicile, en Italie, et dans une myriade d’îles du Pacifique. Rien ne prouve que ces photos ne représentent pas ces campagnes.
L’on se souvient également de ces six photos prises par Robert Capa. Elles font d’ailleurs la couverture d’un ouvrage récent publié aux éditions Gallimard et sobrement intitulé Le Débarquement en Normandie , de Anthony Kemp (1994). Rien ne prouve que ces photos datent bien du 6 juin 1944, d’autant qu’il convient de signaler que Capa ne pourra jamais plus confirmer ce fait, ayant trouvé la mort durant la guerre de Corée. Un décès opportun...
Précisons de plus que ces photos sont de fort mauvaise qualité et peuvent aussi bien décrire un bizutage de West Point qu’un match de water-polo. Chose curieuse, Capa a affirmé avoir pris beaucoup plus de photos que cela, mais prétend que les négatifs furent détruits par accident...
Ben voyons.
3/ Les témoins de la bataille
Il est infiniment regrettable que les témoins a priori les plus fiables soient décédés : Eisenhower, Montgomery, Rommel, Hitler... Je n’ai pu les interroger, de sorte que l’on peut être en demeure d’avoir des doutes sur leur rôle réel dans toute cette histoire.
Les lecteurs du best-seller de Cornelius Ryan, Le Jour le plus long , se souviennent du très grand nombre de témoins cités. Cependant, Ryan n’en cite aucun, se contentant, apparemment, de reproduire ce que les protagonistes lui ont déclaré. Il n’existe aucun moyen de savoir si les faits relatés par Ryan :
1. sont bien ceux racontés par les prétendus interviewés ;
2. sont bel et bien véridiques
Ryan cite tout de même deux témoins qui relatent les mêmes faits : l’ancien éclaireur de la 82e division aéroportée, Robert M. Murphy, et Mme Levrault, qui l’a vu atterrir « à vingt mètres d’elle »9. Mais il est permis de douter de la véracité du témoignage de ces deux personnes. D’une part en effet, Ryan prend en effet soin de préciser que Murphy est devenu, dans les années 1950, un « éminent avocat de Boston ». Comment un jeune parachutiste, puisque l’on connaît l’esprit borné des militaires, a-t-il pu devenir un ténor du Barreau de Boston en une dizaine d’années ? Tout un chacun sait qu’il faut encore des années d’études pour obtenir un diplôme puis adhérer au Barreau, et encore plus encore pour acquérir une bonne réputation. Ajoutons à cela que M. Murphy étant avocat, l’on peut se demander si ce qu’il dit est bel et bien vrai, car l’on sait à quel point les avocats peuvent être vils et menteurs10. D’autre part, Mme Levrault, de l’aveu de Cornelius Ryan, était une « vieille dame » en 1944. Une quinzaine d’années plus tard, lorsqu’elle aurait été interrogée par Ryan, elle devait donc être plus vieille encore : 60 ans en 1944, 78 ans en 1958. Ce fait est démenti par les statistiques de l’INSEE, qui montrent bien que les personnes âgées, dans les années 50, atteignaient rarement les 70 ans. De plus, bien qu’âgée de 78 ans, il aurait fallu que Mme Levrault fasse preuve d’une excellente mémoire, ce qui est plutôt difficile à croire11.
Le reste du livre de Cornelius Ryan, qui n’est qu’un journaliste, non un historien, est de même facture : affirmations invérifiables, témoins douteux... L’on a vu ce qu’il fallait penser du livre de Paul Carell, censé reproduire la bataille de Normandie vue du côté allemand. D’autant que Carell contredit bel et bien Ryan et les autres ! Selon lui, le débarquement n’a même pas réussi ! L’on trouve en effet, à la page IV de l’édition de 1994 de son best-seller Ils arrivent ces propos iconoclastes : « L’opération qu’Eisenhower et Montgomery voulaient réaliser en l’espace de quelques jours échoua devant la résistance des troupes allemandes du front. »12 Alors qui croire ? Ryan, qui montre que le Débarquement a réussi ? Ou Carell, qui prétend que le Débarquement a échoué ?
Carell base tout le point de vue allemand de la « bataille des plages » sur les témoignages de Hein Severloh et du lieutenant Jahnke, du bunker W-5 (709e division). Le bunker W-5 est censé avoir reçu l’assaut de toute la 4e division d’infanterie du général Theodore Roosevelt. Le problème est que la 4e division du général, si l’on se réfère aux prétendus plans originaux de l’opération Overlord, devait attaquer à deux kms plus au sud, face aux bunkers W-4 et W-2... Le bunker W-5 n’était pas la cible directe !
De deux choses l’une : ou bien les plans d’Overlord sont des faux, ou bien Jahnke ment. Dans l’un ou l’autre cas, il y a comme une grave falsification de l’Histoire. Il est fort probable que Jahnke mente, puisque l’on trouve dans les mémoires d’Eisenhower : « Les opérations dans le secteur d’Utah [...] et l’opération aéroportée des Américains progressaient de façon satisfaisante. »13. Or le W-5 ne se trouvait pas dans le secteur d’UTAH ! Là encore, la vérité officielle a du mal à trouver une version unique... Preuve manifeste de dissimulation.
L’autre témoin, Hein Severloh, est décrit par Carell comme étant un « bon gros paysan, sans plus »14. Caporal de 21 ans (bien jeune, pour un caporal), il est supposé se trouver sur la plage répondant au nom de code d’Omaha lors de l’assaut américain. Tout cela est beau et bon, mais il ressort que Severloh n’est peut-être pas si fiable. Capturé le 7 juin 1944, il prétend avoir été confié à un soldat noir15. C’est là que survient la première invraisemblance : en effet, de l’aveu du célèbre historien français, Philippe Masson, au cours de la Deuxième Guerre Mondiale, « les Noirs seront utilisés dans les services ou comme serveurs ou chauffeurs »16. Les Américains auraient-ils donc cessé de pratiquer la ségrégation ?
Il faut également préciser que Severloh passera un certain nombre d’années en captivité. Impossible alors de faire confiance à un Allemand qui a été gardé aussi longtemps en captivité : il peut très bien s’agir d’un agent double, retourné par le FBI ou l’OSS. Il est frappant que Severloh ait relaté à Daniel Costelle qu’il avait été capturé par un officier germano-américain qui avait prétendument déserté il y a quelques années pour fuir la Justice allemande et qui avait émigré aux Etats-Unis17. Tout respire la récupération d’agent secret comme la CIA, le MI-6 ou le KGB se sont habitués à en faire.
En somme, pour résumer et toutes choses égales par ailleurs, les deux témoignages invoqués par Paul Carell n’ont absolument rien de « reliable ».
4/ Les documents prouvant qu’il y a eu bataille
Un tel affrontement devrait générer une montage de rapports, de documents d’archives ! Eh bien force est d’admettre que les ressources documentaires sont bel et bien pauvres. Cornelius Ryan, par exemple, le reconnaît : « Les principales sources d’information de ce livre proviennent des survivants alliés ou allemands, de résistants français et de civils »18.
L’on a vu plus haut que les plans d’Overlord ne correspondaient pas non plus aux récits d’un témoin allemand, ce qui permet de relativiser leur authenticité.
Martin Blumenson, dans sa volumineuse Histoire de la Libération (Charles Corlet Editeurs, 1993), cite pour sa part un nombre impressionnant de pièces d’archives. Cela étant dit, rien ne nous indique ces pièces existent. Un individu à l’imagination débordante peut toujours trouver le moyen d’inventer des sources (prenez mon cas, par exempl... euh, NON, C’EST UNE ERREUR !). De même, le lecteur attentif aura remarqué la consonance juive de Blumenson : enlevez le « enson », vous obtenez « Blum ». En d’autres termes, Martin Blumenson et Léon Blum ne feraient qu’une seule et même personne ! Je renvoie le lecteur à ce grand journal à l’objectivité jamais démentie qu’est Gringoire pour qu’il se fasse une idée de la nature maléfique de ce Président du Conseil français qui a osé imposer deux semaines de congés payés annuelles pour des flemmards d’ouvriers !
Les témoins allemands ? Walter Warlimont, du GQG de Hitler, cite en effet bien des documents allemands, mais là encore, n’en cite aucun dans son intégralité, n’en montre aucune trace. Quant au Journal de Guerre de l’OKW, le fameux Kriegstagebuch, aucune preuve de son authenticité n’a été rapportée.
Autrement dit, aucun élément fiable n’est en mesure de corroborer la thèse normandiste.
(à suivre)