Les preuves que Michel Petit est ignorant en géologie et en océanographie, et qu'il se contente de bluffer selon l'argumentaire communautariste de son gang :
Aucun âge géologique n'est mentionné dans son texte. De toutes les glaciations qui ont jalonné son histoire, seule la dernière, celle de Würm est évoquée, sans son nom. Le mot même de "glaciation" n'apparaît qu'une seule fois, et pour l'avenir ; et "interglaciaire" est inconnu.
Aucune trace de l'évolution de l'atmosphère en dioxygène, ni en dioxyde de carbone. La Terre selon Michel Petit commence il y a un million d'années avec les glaciations du Quaternaire (mais le mot même de Quaternaire est inconnu).
Or les cycles de Milankovitch existaient bien avant le Quaternaire, mais donnaient fort rarement lieu à des glaciations. Pourquoi cette différence ? Grand silence de Michel Petit.
Nous pouvons donc affirmer que Michel Petit est dans la grande désorientation temporelle, aussi privé de repères temporels qu'un vulgaire pékin du grand public, en tant que prétendu expert en sciences du globe et astrophysique.
Au moins est-il au clair avec l'océanographie ?
Vu par le grand public, il semblerait, car l'adjectif "océanique" figure une fois, et le substantif "océan" trois fois.
Las ! "océanique" n'est là que pour les sédiments qui devraient prouver la thèse carbocentrique.
"Océan" alors ?
Une fois dans une énumération vide de sens : "thermodynamique des fluides (océan et atmosphère)".
Une fois pour concéder que la solubilité du CO2 dépend de la température des eaux océaniques. Mais il annule aussitôt cela par l'affirmation d'un effet de serre carbonique, dont il surestime énormément l'importance. Et vas-y Toto de la boucle de rétroaction positive...
Enfin une dernière fois dans une échappatoire à la mise en évidence des truandages de températures par le GIEC : "les continents qui se réchauffent plus vite que les océans", en oubliant complaisamment qu'en climat continental, il fait non seulement plus chaud en été, mais surtout beaucoup plus froid en hiver.
Zéro mention des oscillations océaniques, que tout météorologue devrait connaître. Même pas le médiatique "El Niño"...
En revanche, Michel Petit appuie sur l'argument de puissance communautariste : "des milliers de chercheurs dans tous les pays".
Communautarisme...
Ou esprit de gang, on dirait en québécois.